Le Paris Saint-Germain démarre ce Mondial des clubs tambour battant. Auréolé récemment de son premier titre en Ligue des champions, le club de la capitale vise désormais un nouveau trophée et ne s’est pas fait prier pour le rappeler ce dimanche lors de son entrée en lice dans cette nouvelle compétition organisée par la FIFA. Opposés à l’Atlético de Madrid au Rose Bowl de Pasadena, les hommes de Luis Enrique n’ont fait qu’une bouchée d’un adversaire dominé de bout en bout, incapable de rivaliser sur le plan technique ou athlétique, et de suivre le rythme soutenu instauré dès le début de la partie par le collectif francilien (4-0). Comme face à l’Inter Milan il y a une quinzaine de jours du côté de Munich (5-0), le PSG a livré une véritable démonstration de force pour terrasser son vis-à-vis.

Toujours aussi affamés et inspirés sur le pré, les Parisiens ont ainsi rappelé à l’ensemble de leurs concurrents qu’il faudra compter sur eux dans ce tournoi se déroulant aux États-Unis. Visiblement pas encore fatigués après une saison à rallonge, et malgré la chaleur étouffante ressentie à Pasadena, dans la banlieue de Los Angeles, les champions d’Europe ont aussi soigné leurs statistiques offensives en étrillant les Colchoneros. Avec désormais 105 buts inscrits toutes compétitions confondues, le club parisien s’impose comme la meilleure attaque parmi les équipes des cinq grands championnats européens en 2025. Deuxième de ce classement avec 102 réalisations, le FC Barcelone ne pourra pas rattraper son retard étant donné que les Blaugrana sont déjà en vacances et ne disputent pas la Coupe du monde des clubs.

Mayulu bat un record de précocité

En revanche, le Real Madrid, troisième équipe la plus inspirée devant le but cette année (79 buts), est certes qualifié pour cette compétition mais se trouve trop loin pour espérer devancer un PSG qui continue d’afficher une régularité impressionnante sur le plan offensif. Fabian Ruiz, Vitinha et Kang-In Lee, buteurs ce dimanche face aux Madrilènes, ont participé à ce succès à l’instar d’un Senny Mayulu encore décisif et historique. Comme il y a deux semaines en finale de C1 face à l’Inter Milan, le jeune ‘titi’ parisien s’est distingué avec une réalisation peu après son entrée en jeu. De quoi lui permettre de rentrer dans l’histoire de la Coupe du monde des clubs puisque l’attaquant est devenu, à 19 ans et 29 jours, le plus jeune buteur européen de l’histoire de la compétition, détrônant au passage Nicolas Anelka, qui avait trouvé le chemin des filets à 20 ans et 297 jours avec le Real Madrid face à Al Nassr en 2000.

Malgré cette nouvelle apparition remarquée sous le maillot du Paris Saint-Germain, Senny Mayulu est cantonné à la quatrième place au classement des plus jeunes buteurs de l’histoire de la Coupe du monde des clubs. Ancien joueur emblématique de l’AC Milan, considéré comme l’un des joueurs les plus précoces de sa génération, Alexandre Pato domine en effet toujours ce palmarès grâce à une réalisation inscrite à 17 ans et 102 jours. La jeune pépite francilienne est également devancée par Roberto de la Rosa (17 ans et 346 jours) et Hyun-seung Lee (18 ans et 1 jour). Mais pas de quoi frustrer un Senny Mayulu qui a assuré l’essentiel en débutant cette messe estivale de la meilleure des manières, à l’image du PSG.