Leipzig - Nkunku : « Les Bleus me font rêver »
Opposé à l'Atlético de Madrid ce jeudi (21h00), en quarts de finale de la Ligue des Champions, le RB Leipzig de Christopher Nkunku espère continuer l'aventure dans ce Final 8.
Il y a tout juste un an, Christopher Nkunku (22 ans) quittait le Paris Saint-Germain, faute de temps de jeu et d'une considération mutuelle, pour rejoindre le RB Leipzig, troisième de Bundesliga. Aujourd'hui, à quelques jours d'un rendez-vous capital en Ligue des Champions face à l'Atlético de Madrid (jeudi, 21h00), le Français s'est prêté au jeu de l'interview pour France Football. « Je suis persuadé que j'aurais pu m'imposer au PSG, avoir davantage de temps de jeu, reconnaît le milieu offensif qui a pris part à 42 matchs cette saison. J'ai su avant la dernière année qu'il fallait que je parte, mais le coach Tuchel m'a dit qu'il comptait sur moi et les jeunes. Pourtant, les choses ne se sont pas passées comme je l'espérais. Je me sentais capable de jouer un vrai rôle, je rêvais même d'être capitaine. » Malgré une certaine déception, le natif de Lagny-sur-Marne n'admet ressentir aucun « sentiment d'échec », lui qui avait connu son premier entraînement avec les pros quand il évoluait en U19.
Première saison réussie à Leipzig pour Nkunku
« J'étais dans ma chambre, au centre. Mon téléphone vibre, je ne réponds pas, se remémore Nkunku. Il vibre une seconde fois et là je me dis que ça doit être urgent. C'était mon coach en U19 qui me dit qu'ils ont besoin d'un joueur pour faire le nombre chez les pros. J'ai bondi de mon lit pour foncer au vestiaire, je ne sais pas si j'ai déjà couru aussi vite. » Auteur de cinq buts et seize passes décisives toutes compétitions confondues avec le club allemand, Christopher Nkunku a d'ores et déjà réussi sa première saison. Au sein d'une équipe joueuse et talentueuse, le Français s'épanouit pleinement à Leipzig où il a signé jusqu'en 2024, tout en gardant dans un coin de sa tête l'équipe de France. « Les Bleus me font rêver, admet le protégé de Julian Nagelsmann. J'ai goûté aux différentes sélections de jeunes, je sais que le bleu me va bien. Encore plus maintenant avec les deux étoiles sur la poitrine... »