Jordan Larsson se fait un prénom
Jordan Larsson n'est pas attendu titulaire pour défier la France samedi, avec la Suède (première journée de Ligue des Nations, groupe 3 de la ligue A). Mais la cote du fils de Henrik ne cesse de g
Pour réussir à se détacher de l'encombrante figure tutélaire, il y avait mieux... Jordan Larsson, fils de Henrik et son portrait absolument craché, a été dirigé par son héros de père lorsqu'il était encore adolescent. C'était en 2014 à Helsingborgs, le club de la famille - après Högaborgs, la première équipe professionnelle pour Henrik comme pour Jordan. Désormais sélectionné avec la Suède à 23 ans, affichant déjà trois sélections et un but (au début de l'année), et transféré au Spartak Moscou pour une émancipation en bonne et due forme (après d'autres passages au NEC Nimègue en 2017 puis à Norrköping en 2018-2019), Jordan - prénommé ainsi en hommage à Michael Jordan - obligeait alors son père à se justifier.
"On en a parlé à la maison, c'est important de faire la différence entre le joueur Jordan et le papa Henrik, demandait ainsi ce dernier à l'occasion de sa conférence de presse de présentation, il y a six ans. Tout ce que je vais faire, ce sera dans le meilleur intérêt du club." Et l'ancienne légende du Celtic Glasgow a joint les actes aux paroles : en 2016, il refuse de libérer son rejeton (né en 1997 à Rotterdam, lorsqu'il jouait au Feyenoord) pour les Jeux Olympiques, simplement car il en a besoin pour son équipe !
"Malheureusement, ça fait partie du football, assénait alors Henrik (propos relayés par ESPN). C'est triste pour lui, car bien sûr ç'aurait été une bonne expérience. On a toujours parlé, il sait qu'on est contents lorsqu'il est sélectionné, le club et moi aussi en tant que père. Mais on s'était dit que si quelque chose arrivait, il resterait. C'est une déception, c'est clair, mais il est sage et il comprend." "C'est un rêve que je voulais accomplir, regrettait pour sa part le pauvre Jordan. C'est décevant, mais je comprends parfaitement." Quatre ans plus tard, après un très bon début de saison avec le Spartak (trois buts et deux passes en six matchs, le Spartak leader), Voetbal International rapporte un intérêt de plus en plus prononcé des deux clubs de Rome, ainsi que de Valence et Mönchengladbach. Le Celtic, ce sera peut-être pour plus tard.