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France - Italie : Materazzi revient sur ses propos envers Zidane et la soeur de ce dernier en finale du Mondial
Marco Materazzi a parlé de ses propos envers Zinédine Zidane en finale du Mondial 2006 et du coup de boule du Français.
La finale du Mondial 2006 restera en travers de la gorge des supporters français à vie. Ainsi, le 9 juillet 2006, la France affronte l'Italie à Berlin en finale du Mondial et la Squadra Azzurra remporte finalement ce match et la compétition après une séance de tirs au but mieux abordée. L'Italie l'emporte 5 à 3 aux tirs au but après un score nul de 1 but partout au terme des 120 minutes. Sauf que cette rencontre a tourné au vinaigre à la 107e minute pour la France suite à un coup de boule asséné par Zinédine Zidane sur Marco Materazzi. Le Français, auteur d'une sublime panenka en début de match, a dégoupillé et s'est emporté sur Materazzi, écopant d'un carton rouge et terminant son aventure avec l'équipe de France tristement. Mais tandis que le défenseur italien avait déjà dévoilé les propos qu'il avait eu envers Zidane ce soir là, il est revenu dessus lors d'une interview mise en ligne le 7 avril sur la chaîne YouTube IFTV. Et Materazzi, âgé de 49 ans aujourd'hui, a assuré que son "trash-talking" n'avait rien de choquant, même s'il avait bien parlé de la soeur du Français.
Materazzi balance sur ses propos envers Zidane
"Vous vivez aux États-Unis, non? Vous connaissez la NBA, le trash-talking... Mon trash-talking, ce n'était rien comparé au vrai trash-talking. Il m'a offert son maillot. J'ai dit: «Non, je préfère ta soeur»", balance le défenseur italien, qui avait ensuite vu Zidane venir lui asséner un coup de boule. S'il assure n'avoir rien senti, malgré des grimaces sur la pelouse de l'Olympiastadion de Berlin, Materazzi assure qu'il ne s'attendait absolument pas à un tel geste. "Je ne m'y attendais pas, c'était fou", balance l'ancien défenseur de l'Inter Milan, qui avait ensuite été sacré avec son équipe pendant que Zidane assistait impuissant à la défaite des Bleus. Ce soir là, le numéro 10 des Bleus a surtout manqué l'occasion d'empocher un deuxième titre de champion du monde pour finir en beauté sa carrière.