Football : Ronaldo dévoile son meilleur et pire coéquipier en carrière
Lors d’une longue et passionnante discussion parue cette semaine sur la chaîne Youtube de Romario, Ronaldo a livré l'identité du meilleur et du pire joueur avec lesquels il a joué.
R9 a toujours la gâchette facile. Retraité des terrains depuis 2011, Ronaldo Nazario de Lima a été invité à se prononcer sur plusieurs sujets d'actualité plus ou moins sensibles dans le deuxième épisode de “De cara com o cara”, le podcast de l’autre légende brésilienne Romario, tout en livrant quelques anecdotes savoureuses sur certains anciens coéquipiers qu’il a eus la chance de côtoyer au cours de sa carrière de footballeur. Après avoir déploré le fait que les grands joueurs auriverde aient toujours quitté le FC Barcelone de la mauvaise façon, citant son propre cas et ceux de Romario, Rivaldo, Ronaldinho et Neymar, R9 a en effet livré l'identité du meilleur et du pire joueur avec lesquels il a joués.
Sans grande surprise, le double champion du monde avec le Brésil (1994, 2002) a d’abord rendu un vibrant hommage à Zinedine Zidane, son ancien partenaire au Real Madrid qui l’a bluffé par sa technique soyeuse et l'aura qu'il véhiculait sur le pré. “Il jouait à un tout autre niveau. Très technique, avec une énorme aisance balle au pied (...) Mon Dieu, quelle classe ! Il donnait beaucoup, il apportait beaucoup”, a ainsi confié le Ballon d’Or 2002 qui a ensuite sorti la sulfateuse mais sur le ton de l'humour pour désigner celui qu’il considérait comme l’exact opposé de l'ancien international français sur le plan footballistique.
Gravesen en prend pour son grade
Et comme lorsqu’il évoluait encore sur rectangle vert et se rapprochait de la zone de vérité, Ronaldo s’est montré inspiré en évoquant le cas de Thomas Gravesen, réputé pour sa robustesse dans les duels et son manque de finesse balle au pied. “C'était une vraie calamité”, révèle ainsi l’ancien attaquant emblématique de la sélection auriverde au sujet du milieu de terrain danois qui avait partagé le vestiaire de la Casa Blanca avec lui entre 2005 et 2006. “Un gars très sympathique, mais comme footballeur, il était nul. Il avait une frappe de mule, c’est tout ce qu’il avait”, a ensuite nuancé l’ancien joueur de l’Inter Milan, du FC Barcelone et du Real Madrid. Une anecdote qui restera assurément comme l’une des plus marquantes et savoureuses sorties médiatiques du Fenômeno.