Romelu Lukaku en avait gros sur le cœur. Et il ne s’est pas fait prier pour mettre certaines choses au clair. Alors que sa parole est rare dans les médias, l’attaquant de Naples a en effet pris le temps d’aborder dans les moindres détails plusieurs sujets d’actualité dans le podcast "Friends of Sports”. Pour sa première sortie médiatique en Belgique depuis la fin de l’Euro 2024, le joueur de 31 ans n’a ainsi éludé aucune question, lui qui a été invité à commenter par exemple son avenir en équipe nationale, l'affaire Courtois ou encore ses performances lors de la Coupe du monde 2022. 

Questionné également sur la nouvelle génération de Diables Rouges, censée prendre le relais des cadres plus vieillissants à l’instar de Kevin De Bruyne, Thibaut Courtois ou lui-même, Romelu Lukaku n’a pas été tendre. Pas convaincu par le sérieux de cette nouvelle vague de joueurs, il s’est en ce sens permis de critiquer son implication. "Ce n'est plus la génération du passé. Les questions que les joueurs doivent se poser sont les suivantes: quelles sont vos ambitions personnelles ? Êtes-vous prêt à vous battre pour jouer à ce niveau ? Ensuite, il faut aussi se pousser pour atteindre ce niveau”, a dans un premier temps relevé le principal intéressé, avant d’étayer ses propos. 

“C'est le problème auquel nous sommes confrontés”

“C'est vraiment étrange ce que je vais dire. Si vous jouez dans un certain type d'équipe où vous ne ressentez pas toujours la pression de gagner et de jouer pour les titres ? Et puis vous rejoignez l'équipe nationale où, lors des derniers tournois, vous avez toujours joué pour gagner... Si vous ne ressentez pas cette pression et que vous n'êtes pas ce genre de joueur qui se surpasse, alors c'est très difficile. Et je pense que c'est le problème auquel nous sommes confrontés", a-t-il conclu, espérant certainement que ses déclarations auront une réelle portée dans l’esprit de la génération actuelle et la prochaine. Après Kevin De Bruyne il y a quelques semaines au sortir d'une défaite face à la France en Ligue des Nations, c’était donc au tour de Romelu Lukaku de pousser une gueulante pour tenter de secouer le cocotier.