Sous contrat jusqu’en 2026, Didier Deschamps a été conforté à son poste il y a quelques jours par Philippe Diallo au moment d’évoquer la tentation Zinédine Zidane. "On a le plus grand sélectionneur du football français en place jusqu'en 2026... Tout est dit", avait assuré le président de la FFF. Pourtant, interrogé sur son avenir à la tête des Bleus par Le Dauphiné Libéré, le sélectionneur n’a pas voulu se projeter au-delà de l’Euro 2024 qui aura lieu cet été en Allemagne.

"Ce n’est pas moi qui ai le dernier mot"

"Sortir par le haut après une victoire à l'Euro ? Je n’y pense même pas. J’aborde chaque compétition dans le même état d’esprit : sans penser à ce qui se passera après. Et j’analyse chaque compétition de la même manière, également. Même si le résultat compte, bien évidemment, je prends toujours le temps du recul, pour faire ma propre analyse, mesurer mes envies. Et je n’oublie jamais que ce n’est pas moi qui ai le dernier mot. Cela n’a jamais été moi d’ailleurs mais le président de la Fédération", a souligné Deschamps.

Le patron des Bleus est donc concentré sur l’Euro. Et il confirme au passage qu’il possède déjà un "noyau dur" de joueurs assurés de faire le voyage en Allemagne : "J’ai cette responsabilité-là. Parfois, ça se joue à peu de choses. J’ai toujours eu une vision claire de ma liste (à quelques mois d’un grand tournoi, ndlr). Bien sûr, il y a un noyau dur. Mais la liste n’est finalisée que le jour où je l’acte. En amont, j’ai des discussions avec mon staff, bien sûr, qui nourrissent ma réflexion. On est tout le temps en éveil et dans la réflexion pour anticiper avec un plan B, C et D. La concurrence est importante à tous les postes. De par ce qu’ils ont réalisé, certains ont quand même un peu d’avance".