Considérée comme un petit marché, la ville d'Indianapolis n'a jamais été autant sur le devant de la scène depuis les années Reggie Miller. En NBA, les Pacers ont atteint la finale de la NBA Cup puis la finale de conférence Est, battus par les Celtics. Mieux, la ville-phare de l'Indiana a organisé le All-Star Game en février dernier.

En WNBA, même situation puisque la direction vient de désigner Indianapolis pour organiser le All-Star Game 2025, alors même que le Fever affiche pourtant un bilan négatif : 11 victoires pour 15 défaites. C'est tout sauf une surprise si la ligue a choisi cette ville puisque c'est devenu le coeur de l'explosion du basket féminin outre-Atlantique.

L'explication tient en deux mots : Caitlin Clark. Meilleure marqueuse de l'histoire de la NCAA, l'arrière du Fever permet à sa franchise, mais aussi à la WNBA et les autres équipes de battre des records d'affluence. Jamais la WNBA n'avait connu un tel engouement.

La WNBA explose ses records d'Audimat

Dans son sillage, le Fever est numéro 1 des affluences à domicile, mais aussi pour les rencontres à l’extérieur. A la télévision, mêmes cartons avec des records d’audience pour la WNBA à chaque diffusion d’une rencontre de la franchise. Depuis le début de l'année, 17 rencontres ont dépassé le million de téléspectateurs. Sur les 16 dernières années, il n'y avait eu aucune rencontre...

L'exemple le plus récent est justement le All-Star Game. Cette année, 3.44 millions de personnes ont regardé l’évènement, qui opposait la sélection américaine, Team USA, à une sélection de All-Stars, Team WNBA. Soit une progression de 500% par rapport à 2023 !