« Il m’a dit qu’il fallait que tu te donnes à 110%, sinon il allait te faire courir jusqu’à la mort. Cela m’a marqué. » Difficile pour Quentin Grimes d’oublier son passage à l’université de Houston au contact de son coach Kelvin Sampson. Sous les ordres de ce dernier, l’arrière a compris ce qui lui fallait pour obtenir du temps de jeu, même lorsqu’il ne marquait pas : défendre fort. 

« C’était un peu ma carte de visite quand je suis arrivé (en NBA) de Houston et que j’ai joué pour le coach Sampson. Si tu ne peux pas défendre, tu ne vas pas jouer », pose l’arrière de 24 ans, qui a ensuite dû évoluer sous Tom Thibodeau avec les Knicks : « Jouer pour Thibs aussi, si tu ne défends pas, si tu ne te bats pas sur les ’50-50 balls’, tu ne seras pas sur le terrain. C’est ce que j’essaie de faire et je continuerai à le faire jusqu’à ce que je ne puisse plus jouer. » 

Impliqué dans l’échange pour Tim Hardaway Jr., Quentin Grimes débarque à Dallas avec ce bagage, dans l’optique de faire le sale boulot derrière Luka Doncic, Kyrie Irving et le nouvel arrivant à Dallas, Klay Thompson. « Luka rend le travail de tout le monde beaucoup plus facile, juge le natif de Houston justement. Et apprendre de Klay, l’un des meilleurs shooteurs à avoir jamais touché un ballon de basket, c’est génial. Jouer avec Luka sera sympa parce qu’il attire tellement l’attention. Je suis prêt à rentrer des tirs ouverts. » 

Et ainsi de faire mieux que la saison passée où il a eu du mal à convertir, que ce soit avec les Knicks en début de saison, puis avec les Pistons chez qui il a été échangé en partie d’exercice. La saison précédente à New York, il avait tourné à 11 points de moyenne, à près de 39% de réussite de loin.