Paul George, bientôt dans la catégorie des Karl Malone, Steve Nash et Allen Iverson ? À savoir des joueurs qui ont marqué leur époque, mais sans jamais parvenir à atteindre l’objectif suprême, un titre NBA. Dans sa 15e saison dans la Grande Ligue, et malgré ses nombreux soucis de santé depuis le début de sa carrière, « PG » a connu 11 campagnes de playoffs. Avec à la clé trois finales de conférence, avec les Pacers en 2013 et 2014, et avec les Clippers en 2021. 

Cette année, il n’est pas même pas certain de disputer un modeste « play-in »… « Chaque année est une année que je ne peux pas rattraper. Mais je pense aussi à moi. Je n’ai pas été en très bonne santé cette saison. Beaucoup de choses se sont passées et auxquelles j’ai essayé de faire face. Je comprends. Pour moi aussi, c’est frustrant que ces choses continuent d’arriver, sachant que cette fenêtre se ferme », déplore le joueur de 34 ans. 

Les obstacles auxquels il fait référence sont les soucis de santé qui ne le quittent pas, Joel Embiid, sur la touche jusqu’à la fin de la saison, et lui (tendon déchiré à un doigt gauche, hyperextension du genou gauche, douleurs à l’aine et à la cheville droite…). En conséquence, les Sixers affichent une dynamique de 10 revers sur leurs 11 dernières sorties. 

« Tout ce qu’on peut faire, c’est nous tourner vers le jour suivant et faire de notre mieux, essaie de positiver le vétéran. Cela peut paraître cliché, mais c’est en quelque sorte la façon dont j’aborde la situation. J’essaie simplement d’être en bonne santé et d’être le plus disponible possible. »