Un bilan négatif, une dynamique encore moins positive, une superstar blessée et qui aurait des envies d'ailleurs… Les Bucks ont plutôt de quoi faire grise mine en ce moment. « Nous n’allons pas paniquer, assure pourtant Doc Rivers. On ne va pas se dire : ‘Mon Dieu, il faut changer l’équipe’ ou quelque chose du genre. [Les journalistes] peuvent faire ça, mais pas nous. Absolument pas. » 

Promise dans le haut du tableau à l'Est, sa formation occupe une modeste 10e place, correspondant à la dernière place qualificative au « play-in ». Le souci est que les Bucks ont perdu huit de leurs dix dernières sorties. Les signes d’optimisme sont donc peu nombreux. 

« On n’a que cinq matchs et demi de retard sur la 3e place, relativise carrément Myles Turner, donc je ne pense pas que ce soit l’heure de paniquer, mais plutôt d’être conscient des choses. Être conscient et paniquer, c’est très différent. Il faut juste être conscient que nous ne sommes pas là où l’on veut être, mais pas non plus loin de là où l’on veut être. » 

Recrue phare des Bucks cet été, l’ancien pivot des Pacers, dont le rendement n’est sans doute pas à la hauteur des attentes, ajoute : « Avec le groupe que l’on a actuellement, je pense que nous sommes tout à fait capables de relancer quelque chose. Mais plutôt que de parler, il faut déjà aller sur le terrain et le faire. »