Nickeil Alexander-Walker peut enfin jouer sur la continuité
Le Canadien, en continuant avec les Wolves avec un rôle semblable à celui qu'il occupe en sélection nationale, commence à trouver sa place en NBA.
Depuis le début de sa carrière, à New Orleans puis à Utah, Nickeil Alexander-Walker avait pris la mauvaise habitude de finir une saison avec un coach et de commencer la suivante avec un nouveau. En plus de souvent changer d'équipes, avoir un technicien différent, ce n'est pas facile pour avancer.
Cet été, il a prolongé avec les Wolves pour 9 millions de dollars sur deux saisons. Il va donc retrouver Chris Finch et enfin avoir de la continuité. « Désormais, je sais que cet été, et pendant mon aventure avec l’équipe nationale, je vais pouvoir travailler sur quelque chose parce que je suis en train de construire quelque chose », déclare-t-il. « J’ai un objectif et j’ai un but. Pour m’améliorer, me développer et atteindre un nouveau niveau d’excellence, je pense que ça commence avec une certaine stabilité. »
Le cousin de Shai Gilgeous-Alexander sort d'une bonne fin de saison avec Minnesota, notamment en playoffs où sa défense face à Jamal Murray en playoffs a été remarquée. « Une des clés dans le développement d’un jeune joueur, c’est la vitesse à laquelle on trouve sa place et son rôle dans la ligue. Il a effectué un remarquable travail pour se réinventer en joueur défensif », remarque son entraîneur. « Il est doué offensivement, mais c’est surtout un joueur complet, avec son envergure et son sens de la compétition. On en a parlé ensemble, il n’a jamais connu un été comme ça, où il peut travailler sur ce que l’équipe attend de lui, pour ainsi revenir plus fort. Voilà pourquoi on est impatient de ce qu’il va pouvoir nous offrir. »
L'arrière réalise aussi une bonne Coupe du monde avec le Canada, tournant à 12.7 points de moyenne, dans un rôle de défenseur/shooteur de loin. Là encore, la stabilité existe : il aura même la mission dans son équipe en NBA. « Tout le monde aimerait être le Michael Jordan de son équipe, mais les équipes fonctionnent bien car les joueurs acceptent leur rôle. J’ai accepté d’être moi-même, j’ai essayé de progresser, d’être un meilleur joueur. »