NBA - Warriors : Retour aux sources pour Jeremy Lin ?
Dix ans après avoir fait ses débuts NBA avec les Warriors, Jeremy Lin pourrait retrouver la franchise californienne. Mais plutôt son équipe de G-League, et il reste encore des obstacles pour le me
Sa dernière apparition sur un parquet NBA, c’était le 6 juin 2019, lors du troisième match des Finales entre les Raptors et les Warriors. Jeremy Lin, qui avait rejoint Toronto en février, allait ensuite remporter son premier titre de champion, avant d’être laissé libre par la franchise canadienne. Un an et demi plus tard, celui qui a passé le dernier exercice en Chine, avec les Beijing Ducks, s’apprêterait à revenir aux Etats-Unis et à retrouver les Warriors, l’équipe avec laquelle il a débuté dans la ligue 2010. C’est en tout cas ce qu’a écrit sur Twitter le très bien informé Shams Charania de The Athletic. Sauf que son message laissait à penser qu'il allait rejoindre l’effectif de Golden State une fois libéré par la ligue chinoise, alors que la 15e et dernière place de l’effectif semblait plutôt être dévolue à Mychal Mulder.
"Il faut que tout le monde se calme"
Avant que Lin ne refroidisse tout le monde en réagissant à ce tweet avec le message suivant : "Waouh... Il faut que tout le monde se calme... Ce n’est pas ce à quoi ça ressemble. Aucune décision n’a été prise." The Athletic a ensuite précisé qu’il s’agirait d’un contrat de dix jours, pour intégrer l’équipe de G-League, les Santa Cruz Warriors. Originaire de la région de San Francisco, Lin est bien en Californie, et s’est récemment entraîné avec l’Ignite Team, une équipe de G-League destinée à promouvoir les jeunes talents qui ne sont pas passés par l’université, et sont associés à des joueurs plus expérimentés pour disputer des matchs d’exhibition.
Mais il a quitté cette équipe "pour essayer d’explorer d’autres options", a confié Brian Shaw, entraîneur de l’Ignite Team, à Forbes jeudi. "Il a joué quelques minutes mardi dernier et il a ensuite décidé qu’il allait partir. L’accent étant mis sur les jeunes joueurs, cela n’allait pas convenir à ce dont il avait besoin. Je pense qu’il voulait aller quelque part où il pourrait avoir le ballon et du temps de jeu, pour montrer ce qu’il peut faire dans sa quête pour retrouver la NBA." Un rêve qui n’a pas quitté celui qui avait enflammé la NBA en 2011-2012 avec les Knicks, une "Linsanity" qu’il a du mal à confirmer dans les autres équipes où il a évolué (Rockets, Lakers, Hornets, Nets, Hawks et Raptors.
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