NBA : Le rebond, le nerf de la guerre pour les Suns
Capables de gêner les Bucks sur de nombreux tirs, les Suns ont failli dans la bataille du rebond dans le game 4 des Finales. Un secteur de jeu primordial dans cette série.
47-43, 46-43, 47-36, 48-40. Si le score de cette série est de 2-2 avant le match 5 samedi soir dans l’Arizona (03h10 – beIN SPORTS 1), les Bucks mènent en revanche 4-0 dans la bataille du rebond. Un véritable problème pour les hommes de Monty Williams, qui semblent faiblir physiquement au fur et à mesure des rencontres. C’est pourtant dans ce secteur que pourrait se décider le sort de ces Finales NBA.
Meilleur rebondeur des Suns sur ces quatre première manches (56 prises), DeAndre Ayton est l’arbre qui cache la forêt du côté de Phoenix. Derrière le pivot bahaméen, seul Jae Crowder (33 rebonds) soulage réellement l’intérieur de 2,11m. La blessure de Dario Saric, blessé au ligament du genou dans le match 1 et out pour le reste des Finales, contraint Monty Williams à user un maximum du « small ball ». Une tactique qui permet aux Suns de « switcher » plus facilement en défense mais qui a des faiblesses, notamment dans le secteur du rebond.
Un déficit physique pour Phoenix
Détenteur de la deuxième meilleure moyenne de la saison régulière aux rebonds, Milwaukee appuie là où cela fait mal. Avec Giannis Antetokounmpo (15 rebonds offensifs), P.J. Tucker (10) ou Brook Lopez (9), les Bucks se donnent énormément de secondes chances grâce aux rebonds offensifs dans ces Finales. Sur le match 4, la franchise du Wisconsin a capté la bagatelle de 17 rebonds offensifs, pour un total de 19 points marqués sur secondes chances. Une statistique qui pèse lourd dans les débats au moment de faire les comptes pour Phoenix.
Classés 23ème saison régulière aux rebonds, les Suns n’ont pas fait de progrès en Playoffs dans ce compartiment du jeu. Une faiblesse encore accentuée par le déficit physique de Phoenix face à Milwaukee, comme le rappelait notre consultant Jacques Monclar après le match 3. Pour le résoudre, Monty Williams a peu de cordes à son arc et va devoir remobiliser ses hommes. Essayer de les impliquer mieux sur les écrans en retard par exemple ? La route vers le trophée Larry O’Brien est souvent semée d’embûches… et de rebonds !
Le résumé du match 4