NBA : Draymond Green s’en prend à Michael Jordan
Comme beaucoup de monde, Draymond Green a visionné les deux premiers épisodes de The Last Dance, le documentaire dédié à Michael Jordan et à la saison 1997-1998 des Chicago Bulls. Et un événe
C’est bien connu, Draymond Green, l’ailier des Golden State Warriors, n’a pas la langue dans sa poche. Habitué des déclarations fracassantes, le basketteur de 30 ans aime faire parler de lui. Et en cette période de confinement, Green a trouvé le moyen de déclencher une polémique de l’autre côté de l’Atlantique, alors que les deux premiers épisodes de "The Last Dance", série qui rend hommage à la saison 1997-1998 des Chicago Bulls, sont sortis cette semaine.
L’épisode 2 nous apprend notamment que Scottie Pippen possédait un salaire dérisoire par rapport à son statut (18 millions de dollars sur 7 ans). Pour protester, Pippen, avait repoussé au maximum une opération à la cheville durant l’été 1997, dans le but de ne pas être disponible pour le début de saison suivante et ainsi faire un pied de nez à sa direction, qui ne souhaitait pas ré-évaluer son contrat à la hausse. Une attitude qui n’a pas plu à MJ, qui qualifie le comportement de son ex-coéquipier «d’égoïste».
Pippen ne touchait (que) 2 millions par an
Une déclaration que ne tolère pas Draymond Green. Le joueur a tenu à le rappeler dans une interview accordée à USA Today. « Et donc je suis toujours un peu déçu par le fait que Mike, encore à ce jour, soit là à dire : “Scottie a eu tort.” Genre… Non. Tu soutiens tes gars, parce qu’ils sont à tes côtés. Jordan touchait 36 millions, Pippen touchait 2 millions, et MJ dit que lorsque l’on prononce le nom de Michael Jordan, on devrait forcément mentionner celui de Scottie Pippen ? Et il est censé le laisser dans cette situation ? Ça ne fait aucun sens. C’est trop facile de dire, genre : “Non, ça devrait te suffire” quand ta maison est immense, que tu perçois 36 millions, et que l’autre gars touche 2 millions. C’est fou », a ainsi déclaré le triple champion de NBA. Habitué à être dans l’ombre de Stephen Curry et Klay Thompson, Draymond Green n'hésite donc plus à prendre la défense des "lieutenants" historiques de la NBA.