NBA - Cavaliers : Drummond, et maintenant ?
Transféré aux Cavaliers à la surprise générale, Andre Drummond a eu du mal à s’adapter à sa nouvelle équipe. Mais il pourrait rester à Cleveland la saison prochaine...
Ou comment on peut être le meilleur rebondeur de la NBA et être transféré sans être au courant du jour au lendemain… C’est la mésaventure qui est arrivée début février à Andre Drummond. Alors qu’il évoluait depuis 2012 aux Pistons, et réalisait sa meilleure saison (17,8 points et 15,8 rebonds), le pivot de 26 ans a été échangé aux Cavaliers contre Brandon Knight, John Henson et un tour de draft. Un transfert surprise qu’il a eu du mal à digérer. "En venant ici, je pensais m’adapter tout de suite. Mais c’est vraiment un choc culturel et un vrai changement pour moi. Le fait d’arriver dans une toute nouvelle équipe, et d’avoir un peu le sentiment d’être drafté à nouveau. Je suis reparti de zéro", concédait-il après le sixième de ses huit matchs sous ses nouvelles couleurs.
Sa première apparition aura été un cauchemar : malgré une feuille de statistiques plus qu’honorable (19 points et 14 rebonds), la franchise de l’Ohio allait subir la pire défaite à domicile de son histoire, face aux Clippers (92-133). John Beilein, alors entraîneur des Cavs, allait ensuite laisser son nouvel intérieur sur le banc dans le dernier quart au profit de Tristan Thompson, comme son successeur sur le banc, JB Bickerstaff. Une situation inédite pour Drummond, habitué à être indéboulonnable à Detroit, et qui a dû s’adapter. Avant de bénéficier de plus de temps de jeu lors de ses trois dernières sorties, avec notamment un match à 28 points et 17 rebonds en 33 minutes face aux Spurs. Puis, avant l’interruption de la saison en raison de la pandémie, en compilant 21 points et 7 rebonds contre les Bulls lors d’une rencontre aussi marquée par son incroyable raté aux lancers-francs.
Couvé par Kevin Love, avec qui il partage le même agent, Drummond devrait quoi qu’il en soit être toujours à Cleveland la saison prochaine. Car s’il possède une option pour se libérer de son contrat, on l’imagine mal, étant donné l’état du marché, renoncer à 28,7 millions de dollars l’an prochain. La mode n’est plus aux pivots à l’ancienne, de moins en moins recherchés à l’heure du small ball et du tir à 3-points, et Drummond l’a désormais bien compris. “It’s almost like he’s shooting a kettle ball” pic.twitter.com/8gIOf0sEr9
— NBA on ESPN (@ESPNNBA) March 11, 2020