Malgré les obstacles, les Raptors jouent dur encore et toujours
Privés de Scottie Barnes et fatigués, les Canadiens n'ont pas pu freiner les Pacers. Mais, et c'est leur volonté, ils ont tout donné tout de même.
Comment battre les Pacers sans Scottie Barnes et en ayant joué la veille contre les Celtics ? Les Raptors se posaient la question et, plombés par les obstacles, ils n'ont pas réussi à l'emporter. Néanmoins, ils ont fait les efforts et c'est presque le plus important pour Darko Rajakovic.
« C’est primordial pour moi, c’est la base de ce qu’on construit, de notre style. Jouer dur, ça doit être dans notre ADN », annonce le coach de Toronto. « C’est ce qu’on attend des joueurs, ce combat, cette résilience, c’est très important pour nous. On passe beaucoup de temps à réveiller cette combativité chez les joueurs qui pourraient ne pas la montrer tous les soirs. Ça s’apprend, on ne naît pas avec. Il faut la développer. »
Ochai Agbaji le confirme, lui et ses coéquipiers veulent « se dire, à la fin de chaque match, qu’on a fait tous les efforts. Sur le long terme, ça va payer ». C'est pourquoi, d'après Darko Rajakovic, et vu les circonstances difficiles « c’était peut-être notre match le plus important de la saison ».
« Toronto est une équipe qui joue particulièrement dur. Il y a cinq équipes qui jouent vraiment dur par rapport aux autres, je pense que les Pacers en font partie et les Raptors aussi. On a eu du mal contre eux cette année et la saison passée, ce n’était pas de la tarte non plus », souligne de son côté le coach d'Indiana, Rick Carlisle.