La drôle de comparaison d'Andre Iguodala sur la culture du Heat
Andre Iguodala explique qu'intégrer le Heat, c'est un peu comme rejoindre l'univers carcéral, avec ses règles et ses codes bien différents de ceux des autres franchises.
Andre Iguodala a fait partie de deux des franchises les plus solides de la dernière décennie : les Warriors et le Heat. Mais alors que Golden State a une approche « cool », c’est tout l’inverse à Miami, le club de Pat Riley étant réputé pour sa « culture » de l’effort.
« Je ne devrais pas dire ça car ça pourrait être mal interprété mais peu importe… » explique-t-il ainsi sur le Heat. « C’est comme aller en prison lorsqu’on te donne ta tenue orange et tes tongs. J’ai reçu mon maillot, mon maillot d’entraînement, mon short d’entraînement et mes chaussettes. Puis les genouillères et le protège-dents. »
Pour Andre Iguodala, ces entraînements extrêmement durs marquent les joueurs. Pour le meilleur puisqu’ils sont ensuite prêts à tout en match. Mais aussi parfois pour le pire…
« Il y a des effets secondaires à cela. Lors de ma deuxième année à Miami, nous étions les derniers de la ligue en termes de pourcentage de tirs ouverts.J’ai eu une grande discussion avec quelques entraîneurs, et ils ont un peu changé. Je l’ai constaté. J’ai remarqué que le stress vous affecte lorsque vous vous dites : ‘Il ne faut pas que je rate un tir ouvert’. Comme on se défonce davantage à l’entraînement qu’en match, je disais aux gars : ‘Hey, le match est facile. On se défonce trop pour être stressés sur le terrain’. Mais votre cerveau est toujours bloqué sur le thème ‘Il ne faut pas faire d’erreurs’ et parfois, ça vous bloque tellement. »