Julius Randle, une confiance récompensée
Les Wolves ont fait le pari d’envoyer Karl-Anthony Towns aux Knicks pour récupérer le gaucher au démarrage de la saison.
Les Wolves en finale de conférence de nouveau, et des Knicks tout proches d’en faire autant à l'Est. Un sacré clin d’œil de l’histoire pour ces deux franchises qui ont signé un transfert d’ampleur au démarrage de cette saison : direction New York pour Karl-Anthony Towns et le Minnesota pour Julius Randle.
Un pari osé côté Wolves qui a mis un peu de temps à devenir rentable. « Il nous a fallu un certain temps à tous pour s’harmoniser et adhérer à ça, reconnaît Mike Conley. C’est une équipe complètement différente avec lui par rapport à qui on avait l’année dernière. » Passé ce temps d’adaptation, le gaucher a trouvé son rythme de croisière. Et est arrivé lancé pour ces playoffs, sa meilleure campagne en carrière.
« Julius Randle a été incroyable, qualifie le coach d’en face Steve Kerr après l'élimination de ses Warriors hier. Je pense qu’il a franchi un cap. Je me souviens quand on a joué ici tôt dans la saison. Ça semblait difficile, ils n’avaient pas d’espace. Ils leur manquaient Towns. Si l’on avance jusqu’à ce soir, il est à 13/18 aux tirs. Il a été incroyable tout au long de la série. On n’a pas pu l’arrêter. »
Le gaucher a terminé sa série sur un grand match 5 à 29 points (13/18 aux tirs), 8 rebonds et 5 passes. Sur l’ensemble de la série, il a tourné à 25.2 points (53% aux tirs), 7.4 passes et 6.6 rebonds. « Mon boulot n’est pas vraiment de douter de mes propres joueurs, commente Chris Finch. C’est compliqué de prédire le futur, j’étais déterminé. J’étais convaincu que Julius allait aider cette équipe quand ça compterait le plus. On en a parlé à de nombreuses reprises, c’était un processus par tâtonnements. Mais je n’ai jamais vraiment douté du fait qu’il était exactement le joueur susceptible de nous aider dans des moments comme ça. »