Julius Randle, l'intérieur à tout faire des Wolves
Avec 24 points, 11 passes et 7 rebonds, Julius Randle a effacé sa prestation moyenne du Game 1, et fait très mal aux Warriors.
Comme les Wolves restent une jeune franchise, et qu'ils n'ont pas connu les playoffs pendant une longue période, leur histoire en playoffs reste maigre. Voilà pourquoi Julius Randle a signé jeudi soir une performance rare dans l'histoire de l'équipe avec ses 24 points, 11 passes et 7 rebonds dans le Game 2 face aux Warriors. Le genre de ligne de stats qu'on voit souvent en NBA, mais... rarement aux Wolves.
"C’est une belle statistique, et je suis en belle compagnie. Mais il faut gagner la série. Les stats, c’est bien, mais on est là pour sortir les Dubs" répond-il en apprenant qu'avant lui, seuls Kevin Garnett et Terrell Brandon avaient aligné de tels chiffres. Pour Randle, cet élan de créativité est la conséquence directe d'un gros travail à la vidéo.
Objectif : fatiguer Draymond Green
"C’est quelque chose que j’ai remarqué en regardant les vidéos. J’avais fait de bonnes lectures lors du dernier match, mais on n’était pas en rythme" explique-t-il à propos de ses 11 passes. "Aujourd’hui, on l’était un peu plus. Parfois, lors du match précédent, j’ai peut-être trop cherché à faire la passe alors que j’aurais pu prendre mes tirs. J’ai essayé de trouver un meilleur équilibre."
Face à lui, il y a Draymond Green, l'un des meilleurs défenseurs de la NBA, mais Randle explique comment il peut trouver la faille. "Il faut le faire bosser des deux côtés du terrain. Il est très bon passeur et créateur en attaque, donc il faut le faire bosser. Et en défense, il est partout. Il faut l’impliquer sur plusieurs actions, courir, aller au rebond… Tout ce qui peut lui faire dépenser de l’énergie. Comme tous les grands joueurs."