Joel Embiid pense qu’il aurait pu devenir le plus grand
Le pivot des Sixers estime que seules les blessures l’ont privé de ce titre officieux.
« Je pense que je suis à ce niveau en termes de talent. » Le niveau auquel Joel Embiid fait référence ? Celui du titre officieux de… meilleur joueur de l’histoire du basket (« GOAT » en anglais) qui passionne les fans de basket depuis des décennies.
« Évidemment, il faut gagner des titres, mais pour gagner des titres, il faut d’autres gars. On ne peut pas le faire tout seul, semble se plaindre le pivot des Sixers. Et je veux tellement gagner. Si ce n’est pas le cas, il faut comprendre que tant qu’on se soucie des bonnes choses, alors peut-être que si ça n’arrive pas, c’est que ce n’était pas censé arriver… »
Mais pour le natif du Cameroun, désormais membre de Team USA, la principale explication à son absence de titre jusqu’ici, ce sont les blessures. « Si vous y réfléchissez, ce qui m’a arrêté toutes ces années, ce sont juste des blessures bizarres, formule-t-il. À chaque playoffs, chaque saison régulière, des gars me tombent sur le genou ou me cassent un truc au niveau du visage. Deux fois. Ce sont toujours des blessures bizarres au mauvais moment. »
« Tu gagnes des matchs et tu mets 40, 50, 60 points. Tu as enfin tout compris, poursuit le pivot dont Jonathan Kuminga lui est retombé sur le genou la saison dernière. Tu as une réponse à tout ce qui se présente à toi sur le terrain. En cas de prise à deux ou à trois, tu sais où aller. Le système est en place, tout le monde fait son travail, tu es sur le point d’accomplir beaucoup de bonnes choses et puis quelqu’un te tombe sur le genou. Je ne sais pas pourquoi c’était si dur, mais c’était comme ça. C’était déprimant mentalement, et physiquement. »