Jarred Vanderbilt plongé dans un autre monde à Los Angeles
L'intérieur des Lakers, qui vient de prolonger à Los Angeles, a changé d'univers en passant de Salt Lake City à la Californie. Sportivement et médiatiquement.
Comme Rui Hachimura et D’Angelo Russell, Jarred Vanderbilt a changé le visage des Lakers la saison passée, en arrivant à Los Angeles en cours de saison. Il s'est rapidement installé à côté d'Anthony Davis dans la raquette et son énergie a fait beaucoup de bien à l'équipe californienne. La preuve : il vient d'être prolongé pour quatre saisons supplémentaires et 48 millions de dollars.
Une juste récompense pour ce joueur qui a changé de monde en passant du Jazz, où il avait commencé la saison, à Los Angeles. « Les fans des Lakers sont incomparables », estime-t-il. « Partout où on va, c’est comme un film. Il n’y a pas d’autre moyen de le dire. Il y a plus de lumière et chaque match est télévisé. Quand on est à Utah, on a deux matches à la télévision nationale et là, c’est tous les soirs. Donc c’est le jour et la nuit. L’approche aussi est différente : je suis passé d’une équipe qui gagnait peu de rencontres à une équipe où c’est quasiment le titre ou rien. »
Les Lakers ont finalement échoué dans cette quête, en s'inclinant contre les Nuggets en finale de conférence. Mais au moment du transfert, peu imaginaient LeBron James et sa bande passer deux tours de playoffs. Mais pour Jarred Vanderbilt, avec « LBJ » et Anthony Davis, la vie est plus facile pour les recrues.
« On n’avait pas de temps à perdre au moment de nos transferts, car on était en difficulté. Il fallait y aller. Jouer avec ces deux joueurs, apprendre d’eux, les voir à l’entraînement, c’est profitable », commente l'ancien de Minnesota. « Ils rendent les choses tellement plus faciles, avec leur intelligence de jeu, pour nous, Hachimura, Russell, Malik Beasley et moi. Je pense que la raison pour laquelle on a pu décoller, c’est parce qu’on les complète. La transition était simple et on a commencé à bien jouer. On était connecté, même si ce moment fut très court. »