Isaiah Thomas a toujours du mal à avaler sa blessure de Boston
L'ancien meneur de jeu a joué blessé pendant les playoffs 2017, en pensant ne pas prendre de risques sur le long terme... Finalement, cela va tuer sa carrière.
Difficile de faire plus simple comme analyse pour parler de la carrière d'Isaiah Thomas. Il est au sommet avec les Celtics en 2016/17, et la suite ne sera qu'une longue descente aux enfers, avec des prestations moindres. Le meneur de jeu se souvient bien du moment qui a tout changé pour lui. « En mars 2017, on joue les Wolves. Je vais dans la raquette, Karl-Anthony Towns me tombe dessus. Je me fais mal au genou sur cette action, pas à la hanche. Je reste au repos pendant deux matches. Ensuite, j’ai ressenti de l’inconfort dans ma hanche. »
Comme les playoffs vont commencer, Isaiah Thomas a serré les dents, aidé par les médecins des Celtics. « Je ne ressens plus rien au moment des playoffs car je suis traité. Donc sous infiltrations, je n’ai plus de douleurs, je me sens bien. Et à ce stade, c’est encore une contusion osseuse. Cela ne peut pas empirer », assure-t-il. « C’est ce qui me fait le plus mal : rien ne m’a été expliqué. Si on me dit que je peux possiblement aggraver ma blessure, alors je fais mon choix Mais rien ne m’a été dit. J’y suis allé car je pensais avoir une contusion osseuse, je pensais faire avec comme je l’ai toujours fait. »
Il a forcé sans savoir que cela serait fatal à sa carrière
Mais ce n'est pas le cas, la suite le prouvera. « Dans le Game 2 de la finale de conférence face aux Cavaliers, je prends un écran et cela me touche à l’arrière de ma hanche. On arrive à la mi-temps et les médecins me disent que c’est fini, on va faire des examens. Je sais alors que quelque chose ne va pas, mais je ne pense pas au pire. Ma saison est terminée », dit-il.
Sa belle carrière à Boston aussi puisqu'il est transféré à Cleveland durant l'été et ne retrouvera plus jamais ce niveau. « Je suis en colère car, à ce moment-là, j’ai mis ma carrière en jeu pour quelque chose qu’on aurait pu m’expliquer clairement. J’ai mis trois ans à revenir celui que j’étais. C’était dur à avaler. […] Clairement, ce n’était pas la meilleure façon de faire. »