Evan Fournier avait des contacts avec les Bucks
Dans L'Equipe, Evan Fournier s'explique sur son choix de rejoindre l'Olympiakos Le Pirée, et sur des ultimes contacts avec la NBA.
Après douze ans passés aux Etats-Unis, Evan Fournier rentre en Europe, et c'est définitif. Dans l'Equipe, le vice-champion olympique justifie son choix de rejoindre l'Olympiakos, où il aimerait même y finir sa carrière. Il n'a d'ailleurs pas de clause de retour en NBA, et il a tourné le dos à des offres de franchises qui voulaient le voir jouer les "mentors".
"J'avais des contacts avec quelques candidats au titre en NBA. Un en particulier, Milwaukee. Il y avait un vrai intérêt, qui ne s'est pas concrétisé. Et puis une offre sur deux ans d'une équipe qui ne m'intéressait pas, où on me proposait de faire le mentor avec les jeunes. Mais je ne veux plus ça" assure-t-il dans L'Equipe, confiant qu'il ne voulait plus jamais vivre ce qu'il a vécu aux Knicks.
Une passion qui remonte à très loin !
Après deux ans compliqués aux Knicks, puis aux Pistons, Fournier veut retrouver les terrains, et "vivre quelque chose de fort, des émotions, dans un endroit où c'est le feu..." Ce sera le cas au Pirée où le public est l'un des plus chauds d'Europe. C'est un vrai chaudron, qui fait trembler les adversaires et transcende ses protégés.
"En réalité, mon feeling avec ce club remonte plus loin. J'avais assisté au Final Four 2010 à Paris, en tribune avec leurs fans. À la finale gagnée par Barcelone (86-68), il y avait Ricky Rubio, Juan Carlos Navarro (côté catalan), mais surtout chez l'Olympiakos Milos Teodosic, Pat Beverley, Josh Childress et... Theo Papaloukas, mon joueur préféré en Europe. Les supporters étaient dingues, à la new-yorkaise, version grecque. Ça m'a fait un truc. C'est resté ancré en moi."