« Voir le ballon passer à travers le cercle, faire des passes à 45 (Donovan Mitchell), Ev (Evan Mobley) et JA (Jarrett Allen), c’est sûr. » Voilà ce qui a le plus manqué à Darius Garland, bloqué à l’infirmerie en raison de son opération au niveau de l'orteil. « C’était génial de retrouver les coéquipiers. Être avec eux me rend heureux. » 

La nuit passée face aux Sixers, le meneur des Cavs a effectué son retour au jeu. Sans artifice - 8 points (3/11 aux tirs dont 2/7 de loin), 4 passes (3 ballons perdus) et 2 rebonds - mais avec suffisamment d’influence sur le jeu offensif de sa formation. Équipe qui avait un peu de mal en attaque jusqu’ici avec 111.3 points sur 100 possessions, le cinquième plus faible de la ligue, alors qu’ils avaient mené la NBA la saison dernière avec 121 unités sur 100 possessions. 

Son retour a coïncidé avec la meilleure soirée offensive du début de saison des Cavs : 132 points - 46 pour le seul Donovan Mitchell - et 33 passes décisives générées. « Tu as un gars capable d’initier le jeu, d’obtenir des tirs faciles et de rendre le travail de tout le monde plus simple, décrit Donovan Mitchell. Quand tu as un All-Star, tu dois faire attention à l’endroit où il se trouve. Savoir qu’un joueur comme lui est sur le terrain, capable de créer, ça met tout le monde en confiance. » 

Une confiance qui s’est traduite par 41 points dès le premier quart-temps du match. « Ces sept premières minutes, c’était du vrai basket des Cavs, affirme leur coach Kenny Atkinson. Il sait quels systèmes il veut exécuter. Ce n’était pas parfait, mais si notre attaque a retrouvé de l’élan, c’est en grande partie parce que Darius nous a remis dans notre zone de confort. Chacun a pu revenir davantage à son rôle naturel. »