Après des années de lutte et de déceptions, notamment en 2022 en Finals contre les Warriors, les Celtics ont enfin décroché le titre NBA face à Dallas en juin. Après une saison réussie et maîtrisée du début à la fin. Et la suite maintenant ? « La route pour aller au travail ne change pas, la circulation non plus et les choses à faire en rentrant ne changent pas. On aura 50 millions de choses à affronter, à conquérir ensemble. La seule chose qui change, c’est sans doute que la cible dans notre dos est plus grande. Mais c’est ça qui est agréable », explique Brad Stevens, le président des Celtics.

Après tout, on ne change pas une équipe qui gagne, non ? « Dès qu’on a un groupe qui colle bien, qui s’accorde bien, qui sait ce dont il est capable, on veut le garder. Mais ça ne veut pas dire pour autant qu’on ferme les yeux devant certaines améliorations. On doit garder un œil sur nous, car même avec un groupe similaire, une nouvelle saison peut avoir une nouvelle vérité. »

Ainsi, le dirigeant sait que « ce groupe fonctionne bien, est intelligent, est conscient de son niveau. Ils savent où ils en sont. C’est une formule compliquée à obtenir et on ne veut pas la laisser filer. On va s’assurer de donner à ce groupe une chance de construire sur ce qu’il vient de réussir. Les gars le méritent ».

Dès lors, pour progresser, car ce sera nécessaire pour conserver le titre, il faut que les joueurs progressent « individuellement » précise Brad Stevens. « Chacun est à un âge où il peut le faire. Je peux aussi le dire pour Al Horford, 38 ans, qui reste avec l’assistant coach à la fin de chaque entraînement et regarde des vidéos et demande comment il peut progresser et apprendre de nouvelles choses. Quand des gars comme Al donnent le ton, en disant qu’ils veulent progresser, je pense que les autres de 26-27 ans, qui sont des superstars, veulent aussi essayer de s’améliorer. »