Buddy Hield avait gardé le meilleur pour la fin
Baladé du banc au cinq de départ, Buddy Hield aura vécu une saison à l'image des Warriors, faite de très hauts et de très bas. Le très bas, c'était le Game 6 avec 0 point à 0 sur 4 aux tirs. Le très haut, c'est ce Game 7 avec 33 points et un record de 9 sur 11 à 3-points. Jamais un joueur n'avait planté autant de shoots lointains dans une 7e manche.
"J’ai cette mentalité du « prochain tir ». Je ne reste pas bloqué dessus. Je passe au suivant. J’ai trop travaillé pour en arriver là. Je viens de loin, des Bahamas, de Rock. Chaque fois que je suis sur ce terrain, j’essaie de représenter ma famille et moi-même, et je remercie Dieu chaque jour pour cette chance » explique le Bahaméen à propos de sa confiance inébranlable.
Très pieux, Buddy Hield expliquera qu’il est « connecté » avec Dieu et « sans lui, rien de tout cela ne serait possible« . Sans les cadres non plus puisque l’ancien shooteur des Kings et des Pelicans a raconté cette journée de samedi, au lendemain de la lourde défaite subie à domicile.
Profiter du centre de gravité Curry
Klay Thompson parti et Andrew Wiggins transféré, Steve Kerr avait absolument besoin d'un super attaquant pour sanctionner les défenses collées au duo Curry-Butler, mais aussi leur permettre d'avoir davantage d'espace en attaque. Hield est parfait pour cela. Surtout lorsqu'il met dedans.
« Cela m’étonne d’avoir autant de tirs ouverts, mais c’est parce que Steph attire beaucoup d’attention » rappelle-t-il. « Mais il faut juste rester concentré mentalement, réussir ceux qui sont ouverts, et prendre ceux qui sont contestés quand ils sont dans le rythme du match. Il faut faire confiance à son travail, continuer à tirer. Steph attire énormément l’attention, et ce soir, ça m’a permis d’avoir de l’espace et de les rentrer. »