Brook Lopez apprend une nouvelle défense avec les Bucks
Avec un nouveau coach, les Bucks n'ont plus la même philosophie défensive et cela va changer, un peu, la mission de Brook Lopez sur les parquets.
Sous les ordres de Mike Budenholzer, Brook Lopez s'est imposé comme un des meilleurs défenseurs de la ligue. Avec sa lecture, sa taille et sa présence près du cercle, le pivot était une des clés de la défense de Milwaukee. Ce constat ne devrait pas beaucoup évoluer avec Adrian Griffin, installé sur le banc cet été.
Sauf que le rôle de Brook Lopez va néanmoins un peu changer. La philosophie de Budenholzer consistait à ne pas faire de faute et à empêcher l'adversaire de shooter à 3-pts et près du cercle. Griffin, lui, après son expérience à Toronto, est adepte d'une défense plus agressive, qui fait des fautes et veut pousser l'adversaire à perdre des ballons.
« Certaines choses sont un peu différentes », analyse l'entraîneur des Bucks. « On a des principes non négociables en ce qui concerne la protection du panier, les layups, les dunks et avec la taille de Bobby Portis et Lopez, ce sera parfait. Quant au pick-and-roll, ils seront sans doute un peu plus hauts. Le plus important, c’est la pression sur le porteur de balle. On veut mettre la pression et ça change les choses pour Brook Lopez, qui était davantage un quarterback dans la raquette. Mais pour la pression, cela dépendra des situations. Il est très réceptif à cette consigne. »
Brook Lopez devra donc être plus agressif et sortir davantage de la raquette pour aller chercher des extérieurs loin du cercle, là où il était davantage dans le contrôle avant, sur pick-and-roll. Un rôle nouveau et une nouvelle façon de défendre pour le champion NBA 2021.
« C’est très bien. On en parle avec les coaches et c’est très positif. L’agressivité a augmenté », constate le pivot. « Avec Budenholzer, on était moins préoccupé par l’idée de dévier les ballons, de forcer des balles perdues. C’est différent sur ce point-là. Je mets plus la pression sur le pick-and-roll, je fais les choses nécessaires pour que le système fonctionne bien. On nous a demandé de mettre davantage de pression sur le porteur de balle. Je sors un peu de ma zone de confort. Il se peut qu’on soit parfois battu et je vais devoir dépendre de l’aide défensive derrière moi, ce qui est une situation inversée. »