« C’est un énorme avantage pour nous d’aller sur le marché avec la NBA. » Cathy Engelbert, patronne de la WNBA, peut se frotter les mains. En étant associé à la surpuissante ligue américaine masculine, le championnat féminin va également récolter des fruits financiers.

La WNBA, dont les niveaux d’audience atteignent des niveaux records notamment grâce aux premiers pas de la vedette Caitlin Clark, pourrait toucher environ 2,2 milliards de dollars sur les 11 prochaines années en contrat TV. Soit une moyenne de 200 millions de dollars par an.

On rappelle que la NBA a négocié les nouveaux contrats de la WNBA lors des pourparlers sur les droits qui viennent de s’achever, au cours desquels elle est parvenue à un accord avec Disney, NBC et Amazon sur un ensemble de contrats d’une durée de 11 ans et d’une valeur d’environ 76 milliards de dollars.

Les contrats télévisuels actuels de la ligue féminine, d’une valeur d’environ 50 millions de dollars par an, devraient expirer après la saison 2025, avec Disney, Ion, CBS et Amazon comme partenaires. Alors que Adam Silver, le patron de la NBA, peut vendre le tandem NBA/WNBA aux chaînes, les nouveaux droits pourraient ainsi être jusqu’à six fois plus élevés que les droits actuels de la ligue.