Austin Reaves s'est brièvement imaginé aux Spurs
Free agent, Austin Reaves intéressait les Rockets et les Spurs. Avant de prolonger avec les Lakers, il a imaginé le potentiel d'un duo avec Victor Wembanyama.
Révélation des Lakers la saison passée, Austin Reaves est une star en devenir depuis ses performances en playoffs, confirmées lors de la dernière Coupe du monde. A Los Angeles, on l'a bien compris, et c'est pour cette raison qu'on lui a offert un beau contrat de 54 millions de dollars sur quatre ans. Pas mal pour un joueur non drafté, dont le premier contrat était de 2,5 millions de dollars sur deux ans.
Mais le coéquipier de LeBron James aurait même pu toucher davantage ailleurs. Ainsi, les franchises comme Houston et San Antonio étaient disposées à casser leur tirelire sur lui avec des offres supérieures à celle des Lakers. Par exemple, les Spurs avaient sur la table une offre de 60 millions de dollars sur quatre ans pour l'associer à Victor Wembanyama. De quoi faire réfléchir Reaves.
« On entend des choses, et évidemment avec Wembanyama, on sait qu’il y a tellement de potentiel avec lui, qu’on se demande à quoi ça pourrait ressembler dans le monde du basket » confie Austin Reaves au micro du podcast de Zach Lowe. « Je me disais que c’était impossible que les Lakers ne s’alignent pas. Ils avaient clairement fait savoir qu’ils s’aligneraient sur ce qu’on leur proposait. »
Reaves ne se voyait pas quitter Los Angeles
Effectivement, les Lakers avaient prévenu qu'ils s'aligneraient sur n'importe quelle offre pour conserver leur jeune arrière, et les Spurs n'ont même pas eu à faire d'offre. Quant aux Rockets, ils ont préféré miser sur Fred VanVleet et Dillon Brooks. A l'arrivée, Reaves répète qu'il ne se voyait pas ailleurs qu'aux Lakers, notamment parce qu'ils lui ont donné sa chance.
« Au final, je voulais être à Los Angeles. J’aime être ici, j’aime la franchise, les fans. Évidemment, j’aurais aimé avoir le plus d’argent possible, mais comme je l’ai dit, les conditions et la chance d’être ici à L.A. étaient vraiment ce que nous voulions et c’est là où nous voulions être ».