A Minnesota, on a pris conscience de la valeur de Rudy Gobert
Revenu à son meilleur niveau sur le plan défensif, Rudy Gobert est de plus en plus impliqué dans l'attaque de Minnesota, surprenant co-leader de la NBA.
Avec 15 victoires pour 4 défaites, les Wolves réalisent le meilleur début de saison de leur histoire, et dans le sillage d'un Rudy Gobert revigoré, Minnesota possède carrément la meilleure défense de la NBA ! Mais le Français n'est pas là uniquement pour poser des écrans, et protéger son cercle. La preuve samedi soir avec ses 26 points à 10 sur 12 aux tirs, pour aller avec ses 12 rebonds et 3 contres pour martyriser les intérieurs de Charlotte.
« Un niveau de confiance s’est développé. Il s’agit de prendre conscience de la valeur de Rudy" rapporte Chris Finch, son entraîneur. "Il pose tellement d’écrans, il crée tellement de possibilités en attaque pour ses coéquipiers : c’est la façon dont on peut le remercier, en lui donnant le ballon quand il est ouvert. Il a pris de très bonnes décisions lorsqu’il a attrapé le ballon. »
Une arme unique
Auteur de huit dunks face aux Hornets, Gobert expliquait récemment qu'il n'avait jamais aussi bien joué de sa carrière, et même une récente douleur à la hanche ne l'empêche pas de peser en attaque comme en défense. "Mes coéquipiers ont fait du bon travail en me trouvant tôt dans le match, j’ai juste essayé d’être un point fort quand j’ai le ballon, de faire le bon choix. Donc le mérite en revient à mes coéquipiers, j’ai aimé notre façon d’hausser le ton en défense dans les dernières minutes. »
Depuis le début de saison, Gobert tourne à 12.6 points, 11.6 rebonds et 2.3 contres de moyenne. Des stats remarquables lorsqu'on sait qu'il partage la raquette avec Karl-Anthony Towns et Naz Reid.
"On parle d’eux comme des intérieurs, mais ce ne sont pas des intérieurs. Ce sont des licornes. On est tous capables de courir, de nous déplacer…" explique le Français. "Ils peuvent mieux shooter que la plupart des arrières aussi. Donc ce n’est qu’une histoire de communication, réaliser qui est sur le terrain, qui ne l’est pas. Dans cette situation avec trois grands, ils vont probablement devoir surveiller les shooteurs. C’est un processus et je crois que c’est aussi une arme unique".