NBA : Les Sixers cartonnent les Rockets
Dernier match de la saison régulière à oublier pour Houston. Les Sixers ont en effet infligé une correction aux Rockets (134-96) !
Vendredi, à l'occasion de la dernière journée de la saison régulière, l’heure était surtout au turnover pour ces matchs sans réel enjeu. Par exemple, chez les Clippers, tombeurs du Thunder 107-103, Joakim Noah (9 points, 6 rebonds et 5 passes) a eu le droit à près d’une demi-heure sur le parquet. De nombreux remplaçants ont ainsi eu l’occasion de se mettre en valeur. Opposés aux Sixers, les Rockets, privés de Russell Westbrook, touché à un quadriceps et qui va manquer le début des play-offs, voulaient eux garder le rythme, et notamment donner du temps de jeu à Eric Gordon, blessé à une cheville pendant la préparation et qui n’a redémarré sa saison que mercredi contre les Pacers.
Mike D’Antoni a donc aligné ses titulaires (Harden, Gordon, Covington, Green et Tucker), mais seulement pour un peu plus d’une mi-temps, en les ressortant dans le troisième quart. Le Philadelphie de Joël Embiid (14 points et 6 rebonds), orphelin de Ben Simmons, s’était déjà envolé, passant un 13-0 dans le deuxième quart pour mener 71-47 à la pause. Les joueurs de Pennsylvanie, emmenés par Tobias Harris (18 points et 7 rebonds), se sont finalement imposés très largement (134-96). Mais l’essentiel était ailleurs pour les Texans et James Harden (27 points et 10 passes), meilleur marqueur du match mais également de la saison pour la troisième année consécutive.
"Sans Russell (Westbrook), on a besoin qu’Eric (Gordon) réponde présent, joue beaucoup et soit agressif offensivement. Il a manqué les six premiers matchs dans la bulle. Mais on a besoin qu’il marque et fasse le jeu", a noté Harden. Auteur d’un piteux 1/9 à 3 points pour son retour, Gordon a cette fois eu plus de réussite dans l’exercice (3/6), grande spécialité des Rockets, et fini avec 13 points. Une montée en puissance dont les Texans auront besoin en play-offs, avec un premier tour face au Thunder de leur ancien coéquipier Chris Paul. D’abord sans Westbrook, donc. Mais ils ont prouvé qu’ils avaient de la ressource, eux qui ont réussi à battre les deux leaders de conférence (Lakers et Bucks). "Aujourd’hui, ça ne voulait pas dire grand-chose, tempérait D’Antoni après cette lourde défaite sans conséquence. On sera prêts mardi."