Charlotte a décidément de la ressource. Distancés par le Heat dans la course à la huitième place de la Conférence est et également devancés par le Magic, les Hornets ont en effet enchaîné deux victoires aux allures de miracle ce week-end. Samedi, les troupes de Michael Jordan ont commencé en dominant les Celtics 124-117 après avoir compté pas moins de 18 points de débours à huit minutes de la fin et dimanche (cette nuit) elles ont remis ça en s’imposant chez les Raptors grâce à un buzzer-beater totalement improbable de Jeremy Lamb.

Cette fois, après un premier quart à l’avantage de leurs hôtes, ce sont bien les Hornets qui étaient devant à l’entame de la dernière ligne droite, comptant jusqu’à 13 points d’avance à huit minutes de la fin du match (109-96). Mais un trou noir de quatre minutes durant lequel Toronto a signé un 12-0 pour revenir sur les talons de Charlotte a bien failli tout gâcher, les Raptors passant finalement en tête à 45 secondes de la fin.

Batum et Parker dans le dur

Auteur d’un terrible 3 sur 17 aux tirs, Kemba Walker a alors essayé de jouer les sauveurs mais sa tentative à longue distance a été contrée par Kawhi Leonard, qui a toutefois manqué dans la foulée l’opportunité de sceller le sort du match. Cafouillant la remise en jeu, les Hornets ne semblaient toutefois pas devoir en profiter mais c’était sans compter finalement sur un panier déclenché de sa propre moitié de terrain par Jeremy Lamb et qui allait faire mouche après une incroyable parabole, l’ancien du Thunder inscrivant à cette occasion le buzzer-beater de l’année et même le deuxième plus long buzzer-beater depuis 20 ans !

"Ça fait du bien, pouvait bien lancer le héros de la soirée au micro d’ESPN. Ils nous ont fait mal en comblant leur retard mais décrocher une telle victoire fait forcément plaisir. Mais on n’a rien lâché et on s’est battus durant tout le match. Tout le monde a contribué à cette victoire." Tout le monde ou presque puisque Tony Parker, qui n’était même pas du voyage au Canada, et Nicolas Batum, encore malade, n’ont pas eu voix au chapitre.

Dwyane Bacon qui lui est désormais préféré au second dans le cinq majeur a d’ailleurs terminé avec 20 points à 7 sur 14 et Miles Bridges a ajouté 16 points à 7 sur 12. De quoi faire oublier la maladresse de Kemba Walker, certes auteur de 15 points, 13 passes, 8 rebonds et 4 interceptions et rendre vains les 28 points de Kawhi Leonard ou les 23 de Pascal Siakam. De quoi surtout entretenir l’espoir…