WNBA : Sur les traces de la White Mamba
Alors que la saison 2020 de WNBA était censée débuter au mois de mai, découvrez Diana Taurasi. A 37 ans, l'Américaine a disputé 15 saisons avec le Phoenix Mercury et a marqué l'histoire du spor
Alors que le monde du basket cherche depuis de longues années les héritiers de Michael Jordan ou Kobe Bryant, c'est du côté de la WNBA qu'il aurait dû le faire. Dans la Grande Ligue féminine, une joueuse d'exception est à l'aube de sa 16eme saison avec le Phoenix Mercury : Diana Taurasi. Si ce nom ne vous dit rien, vous êtes passé à côté d'un des plus grands talents du basket mondial. Mais ce n'est pas trop tard. La saison WNBA retardée à cause du Covid-19 pourrait finalement ne pas être sa dernière. Jim Pitman, le GM de la franchise de l'Arizona le pense. « Elle veut continuer à jouer. Et je lui ai dit, tant qu'elle voudra jouer, elle sera la bienvenue ici » a annoncé le dirigeant à USA Today. Une bonne nouvelle pour les amoureux de basket.
Un corps usé par la quête des records qui rappelle la destinée de Kobe Bryant
Désormais dans le money-time de sa carrière, la shooteuse entre dans le moment qui lui plait le plus. La nonuple All-Star n'a jamais cédé sous la pression. Ses tirs décisifs sont nombreux, ce qui lui a permis d'être comparé aux plus grands et de présenter un bilan de 87,7% de victoires dans les matchs éliminatoires. Un ratio incroyable qui a fait la légende de la MVP de la saison 2009 WNBA. Mais pour continuer à émerveiller les fans, la joueuse de 37 ans va devoir serrer les dents. Sa santé n'est plus optimale. Huit mois après un titre mondial remporté avec Team USA en 2018, elle n'avait pu jouer que six petits matchs en WNBA à cause d'un corps usé par les efforts réalisés pour atteindre des sommets encore jamais explorés. Ca ne vous rappelle rien ? Sa destinée de candidate au titre de GOAT, sa carrière américaine réalisée dans une seule et unique franchise, son instinct de tueuse et ses records à la pelle font d'elle l'égale de Kobe Bryant. Ce n'est donc pas pour rien que Diana Taurasi est surnommée la White Mamba. Un surnom approuvé par le Black Mamba himself.
L'arrière qui a des racines en Italie, le pays où a grandi la star des Lakers, est toujours en quête de records. Et si elle se fait toujours autant mal après avoir écrit l'histoire de la WNBA, c'est certainement parce qu'un record unique dans le monde du basket est à portée de shoot. Cet été, à Tokyo, elle aurait visé un cinquième titre olympique. Une marque qui n'a jamais atteint dans les épreuves de basket. De quoi donner la motivation à la triple-championne WNBA de poursuivre sa carrière jusqu'en 2021. L'occasion aussi d'améliorer les nombreux records qu'elle possède dans le championnat nord-américain.
Diana Taurasi et ses records en série
16 ans après avoir été le premier choix de la draft 2004, la joueuse passée par l'Université du Connecticut a marqué plus de 1000 points de plus que n'importe quelle autre joueuse dans l'histoire de la WNBA. Elle est la seule joueuse à avoir bouclé une saison avec plus de 25 points de moyenne et sa sortie à 47 unités à Houston en 2006 n'y est pas pour rien. Aucune basketteuse n'a réussi plus de shoots qu'elle et sa faculté à tirer à trois points n'a encore jamais été égalée dans le championnat professionnel féminin nord-américain. Celle qui est réputée pour son trashtalking possède même le record du plus grand nombre de points en un match sans avoir tenté le moindre shoot à deux points : 28. Même les meilleurs artificiers de la NBA n'ont jamais fait mieux. Diana Taurasi est un exemple pour tous. Sa trace est indélébile dans l'histoire du basket. Suffisant pour rivaliser avec Michael Jordan, Kobe Bryant et les autres légendes de la NBA.