Zenit Kazan : Remis en liberté, Ngatpeth a rejoué (et perdu)
Remis mardi en liberté conditionnelle après avoir été arrêté la veille au Brésil, Earvin Ngapeth a retrouvé les terrains mercredi avec le Zenit Kazan en Ligue des Champions. Le Français et so
Earvin Ngapeth n'a pas perdu de temps. En revanche, il a perdu tout court. Vingt-quatre heures après avoir été remis en liberté conditionnelle par la justice brésilienne, la juge en charge du dossier Fabiana Cardoso Gomes ayant ordonné le paiement d'une caution de 10 000 euros, le volleyeur français du Zenit Kazan a retrouvé les terrains, mercredi en Ligue des Champions. En déplacement chez le club belge de Maaseik, leader de la poule, avec son équipe, Ngapeth est reparti avec une défaite au tie-break (20-25, 18-25, 25-23, 25-22, 20-18) alors que les Russes avaient pourtant compté deux sets d'avance. Le leader des Bleus, auteur de quatre points mais pas titulaire, a pu toutefois apprécier de reprendre son métier, alors qu'il était passé tout près deux jours plus tôt d'un petit séjour en cellule dans la prison de Belo Horizonte. Heureusement pour l'ancien joueur de Modène, le parquet n'a finalement pas demandé son maintien en détention.
Ngapeth déjà relaxé à deux reprises
Le volleyeur était accusé d'harcèlement sexuel pour avoir giflé les fesses d'une femme dans une salle de spectacle en marge d'une sortie des joueurs de Kazan après la Coupe du Monde des clubs, que les Russes avaient terminée à la troisième place. Ngapeth, condamné avec sursis en 2016 puis relaxé deux ans plus tard en appel pour avoir frappé un contrôleur de la SNCF et également relaxé un an plus tôt pour une histoire de bagarre dans une boîte de nuit de Montpellier datant de 2013, avait évoqué un simple malentendu puis présenté ses excuses à la jeune femme, expliquant qu'il avait confondu la personne en question avec une amie à lui également présente dans l'établissement au moment des faits. La page définitivement tournée, Ngapeth a quitté mercredi la case faits divers pour reprendre sa vie de volleyeur.