Ligue des Nations : Trois gagnants et un perdant
La France, bien sûr, mais aussi l'Espagne et même l'Italie peuvent sortir avec des certitudes de leur Final Four. Au contraire de la Belgique...
France
C'est le Final Four de la rédemption tant attendue et surtout désirée pour les Bleus. Face à la Belgique puis l'Espagne, l'équipe de France a semblé enfin si forte offensivement qu'elle a pu se permettre de réagir, ce qui laisse une idée tout à fait excitante de la marge qui lui reste. Si Karim Benzema et Kylian Mbappé continuent à assumer leurs responsabilités d'aussi belle manière, les perspectives sont forcément très réjouissantes en vue de la prochaine Coupe du Monde. Il reste un an pour polir cet attelage de la plus belle des manières.
Espagne
D'abord étincelants face à l'Italie dans leur jeu de passes, comme on ne les avait pas revus depuis un certain temps, les joueurs de Luis Enrique n'ont pas pu développer le même match face à la France. Là encore, c'est très encourageant pour les Bleus, tout autant que la Roja doit évidemment poursuivre sur cette idée. Avec sa révélation Gavi et Pedri qui entourent Busquets, le traditionnel rayonnement du milieu espagnol peut refaire des merveilles au plus haut niveau. Il le faudra peut-être pour se sortir d'un possible barrage en vue du Mondial, l'Espagne n'ayant plus les cartes en main face à la Suède.
Italie
Et si c'était un mal pour un bien ? La Squadra Azzurra se serait sans doute passée, quand même, de mettre fin à sa série de 37 matchs sans défaite sur un Final Four à domicile, mais les circonstances sont très atténuantes avec cette expulsion de Bonucci avant même la mi-temps contre l'Espagne (1-2) en demi-finales. Quand bien même, les Italiens ont continué de montrer un fier visage alors qu'ils étaient menés 2-0. Il est évident que Roberto Mancini et ses hommes, en ballottage face à la Suisse dans leurs éliminatoires du Mondial, peuvent poursuivre sur leur dynamique de l'Euro.
Belgique
Comme l'impression que les Diables Rouges sont les seuls véritables perdants de la semaine... S'il faut relativiser l'impact de leur défaite contre l'Italie avec une équipe B, Kevin De Bruyne a justement signalé que ce manque de profondeur était inquiétant. Et lors de la seule vraie opposition qui vaille d'être jugée, celle contre l'équipe de France jeudi soir (2-3), les faiblesses défensives ont finalement pris le pas sur les fulgurances offensives. Un problème récurrent et simplement structurel chez les Belges, qui ne peuvent pas jouer contre nature.