Le gardien de l'Ajax Amsterdam Andre Onana suspendu un an par l'UEFA pour dopage
Le gardien de but de l'Ajax Amsterdam Andre Onana est suspendu un an par l'UEFA pour infraction aux règles antidopage, a annoncé le club sur son site internet vendredi.
La loi des séries frappe l’Ajax Amsterdam, qui collectionne les terribles déboires. Après avoir oublié d’inscrire Sébastien Haller sur la liste UEFA (l’instance a refusé de faire une exception et de réintégrer l’attaquant), le club néerlandais a indiqué ce vendredi que son gardien de but André Onana avait été suspendu pour une durée d’un an en raison d’infractions aux règles anti-dopage en vigueur. « La commission disciplinaire de l’association européenne de football UEFA a imposé une suspension de 12 mois à André Onana pour violation des règles anti dopage. Après un contrôle ‘hors compétition’ le 30 octobre de l’année dernière, la substance Furosémide a été trouvée dans l’urine du gardien. La suspension est effective à partir d’aujourd’hui et s’applique à toutes les activités de football, nationales et internationales », peut-on lire dans un communiqué publié ce vendredi.
Et l’Ajax de fournir une explication détaillée des circonstances de ce contrôle positif. « Le 30 octobre (2020) au matin, Onana se sentait mal. Il voulait prendre une pilule pour se soulager. Sans le savoir, il a pris du Lasimac, un médicament que sa femme s’était déjà vu prescrire, écrit le club néerlandais. La confusion d’Onana l’a amené à prendre par erreur les médicaments de sa femme, ce qui a finalement amené l’UEFA à prendre cette mesure contre le gardien de but. En outre, l’organe disciplinaire de l’UEFA a déclaré qu’Onana n’avait aucune intention de tricher. Cependant, l’UEFA estime, sur la base des règles antidopage applicables, qu’un athlète a le devoir à tout moment de veiller à ce qu’aucune substance interdite ne pénètre dans son organisme. »
Dernièrement annoncé au Borussia Dortmund, le portier international camerounais sera défendu par son équipe, qui a annoncé qu’elle allait faire appel de cette sanction devant le Tribunal arbitral du sport (TAS)