F1 : Le GP du Vietnam maintenu malgré le coronavirus
En dépit de l'épidémie de coronavirus qui frappe actuellement la Chine, le Grand Prix du Vietnam (5 avril) a été maintenu.
Le Grand Prix de Chine est en suspens, celui du Vietnam aura bien lieu. Ce mardi, la FIA a annoncé qu'en dépit de l'épidémie de coronavirus qui frappe actuellement la Chine et a conduit les organisateurs à reporter (pour le moment) le Grand Prix de Chine, initialement prévu le 19 avril prochain, le Grand Prix du Vietnam était maintenu. « Il aura lieu comme prévu », a assuré le directeur de la course Le Ngoc Chi. « Nous surveillons de près (la situation) et informerons les clients via les médias en cas de changement », a toutefois précisé l'intéressé à l'aube de cette première édition de l'épreuve, programmée le dimanche 5 avril prochain en pleine ville, sur le circuit urbain de Hanoï. Ce GP du Vietnam premier du nom constituera la troisième manche du calendrier du Championnat du Monde 2020, dont le coup d'envoi sera donné le 15 mars prochain en Australie, intercalé entre Bahreïn (22 mars) et désormais le GP des Pays-Bas (3 mai), dans la mesure où le rendez-vous chinois a été reporté, et pourrait même être annulé si aucune solution n'est trouvée. A ce sujet, à noter que le circuit d'Imola s'est porté candidat pour remplacer le rendez-vous chinois ou, plus exactement, la date prévue initialement pour le GP de Chine en proposant d'organiser une course le 19 avril prochain sur les terres de l'ex-GP de Saint Marin, qui ne figure plus au calendrier depuis 2006.
Quand Imola tente de récupérer le GP de Chine...
« Nous pouvons avancer très vite pour organiser un Grand Prix, comme nous l'avons fait par le passé. Nous ne serions pas dans des conditions idéales, mais si c'est nécessaire, nous le ferons. Nous avons l'homologation pour la F1. Le bâtiment des stands est aux normes, je pense qu'il nous manque une partie des hospitalités, mais nous pouvons organiser cela très vite si nécessaire », assure sur le site de nos confrères de motorsport.com le président du circuit d'Imola Uberto Selvatico Estense, toutefois conscient que le coup est difficilement réalisable, pour ne pas dire impossible. « C'est un peu mission impossible, mais pourquoi pas ? Tout est possible si Liberty le veut. Je suis un rêveur ! J'ai toujours espéré que cette opportunité se présenterait. Mais c'est très difficile, c'est vrai. » En 2016 (GP d'Italie), alors que le circuit de Monza n'était pas certain de pouvoir héberger la course, et cinq ans plus tôt, en 2011 (Bahreïn) alors que de violentes manifestations sur place menaçaient la tenue du Grand Prix, Imola avait déjà tenté de décrocher la timbale. En vain les deux fois.