Désillusion pour les Bleus
L’équipe de France est tombée de haut, vendredi soir à Paris. Les Bleus se sont inclinés contre la Serbie au tie-break (23-25, 25-23, 25-21, 17-25, 15-7), en demi-finale de "leur" EuroVolley 2019.
La fête se termine mal pour l’équipe de France. Alors qu’ils se faisaient une joie d’évoluer à Bercy, où ils débarquaient forts d’un début de tournoi presque parfait avec six victoires et un seul set perdu, les Bleus ont buté sur les Serbes aux portes de la finale de "leur" EuroVolley, vendredi soir. Une défaite au bout du suspense, au bout de l’effort (23-25, 25-23, 25-21, 17-25, 15-7), qui laissera sans doute d’énormes regrets aux joueurs de Laurent Tillie, branchés sur courant alternatif dans une AccorHotels Arena qui a pourtant donné de la voix pour les supporter.
"La déception est grande, a réagi le sélectionneur tricolore, sonné, sur la chaîne L’Equipe. On a très bien commencé le match mais après, ils nous ont étouffés. On a ensuite eu un sursaut pour arracher le quatrième set mais on était à bout de souffle. Et dans le tie-break, à 5-0, c’était trop dur... On a l’impression qu’on s’est écroulés dans ce tie-break. Les Serbes ont imposé leur puissance d’attaque et (Earvin) Ngapeth n’a pas suffi. Je pense que c’est le public qui nous a donné cette énergie pour aller jusqu’au tie-break, mais ils étaient plus forts que nous."
Ngapeth trop seul
Jamais les Tricolores n’avaient été autant bousculés depuis le début de cette compétition. Etaient-ils prêts à affronter un tel niveau d’intensité ? Sans doute. Mais ils n’avaient peut-être pas imaginé que l’adversité serait à ce point élevée. Portée par un Aleksandar Atanasijevic diabolique (27 points), la Serbie n’a jamais semblé douter, même après la perte du premier set (23-25) et après le coup de chaud dans le quatrième acte d’un Earvin Ngapeth impérial (29 points), qui a permis aux Français de revenir à hauteur à deux manches partout (17-25).
"Je suis déçu, a commenté un Julien Lyneel abattu (14 points). On a tout donné, c’est incroyable mais on n’a pas réussi à avoir le petit truc qui aurait fait qu’on puisse gagner. Je pense qu’on a préparé ce match de la même manière que les autres, mais la Serbie a joué son va-tout et ça se joue dans un tie-break où c’est pile ou face…" Le championnat d’Europe n’est pas terminé pour autant. Il y aura le bronze à aller chercher, dès samedi contre une Pologne battue par la Slovénie (23-25, 26-24, 22-25, 23-25). Une Pologne championne du monde en titre…