La décision était attendue. Deux semaines après avoir annoncé l’ouverture d’une enquête disciplinaire à l’encontre de Sergio Ramos, l’UEFA a infligé jeudi une suspension de deux matches au défenseur du Real Madrid. Le capitaine merengue, averti lors du huitième de finale aller de la Ligue des Champions remporté par son équipe sur la pelouse de l’Ajax Amsterdam le 13 février (1-2), devait déjà manquer le match retour, le 5 mars à Santiago-Bernabeu. Il sera donc également privé du quart de finale aller, si les Madrilènes éliminent le club néerlandais bien sûr.

Un scénario que l’international espagnol considère visiblement comme très probable, puisqu’il avait volontairement écopé d’un carton jaune à la Johan Cruyff Arena, pour un tacle appuyé sur Kasper Dolberg quelques secondes seulement après le deuxième but de la Maison Blanche (89e), inscrit par Marco Asensio. L’objecti : arriver au tour suivant avec un "casier vierge". Une manœuvre qui serait peut-être passée inaperçue aux yeux de l’UEFA s’il ne s’en était pas vanté après la rencontre, en zone mixte. Mais Sergio Ramos n’avait alors pas su tenir sa langue.

"Vu le résultat, je mentirais si je disais que ça ne m’est pas passé par la tête, avait-il ainsi déclaré. Ce n'est pas pour sous-estimer l'adversaire, mais il faut parfois prendre une décision et c'est ce que j'ai fait." Conscient qu’il en avait sans doute trop dit, le Madrilène avait dans la foulée rétropédalé sur Twitter. Trop tard. Ses explications n’ont pas convaincu l’instance européenne qui, après investigation, a décidé de prononcer la même sanction que pour Geoffrey Kondogbia, épinglé pour les mêmes raisons avec le FC Valence en Ligue Europa. Il y a une justice.

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