Il est évidemment encore bien trop tôt pour affirmer que l’Italie est de retour au premier plan. Mais, huit mois après une Coupe du monde 2018 qu’ils ont suivie à la télévision, les Transalpins semblent repartis sur la bonne voie. Leur succès tranquille décroché samedi face à la Finlande (2-0), pour leur premier match dans ces éliminatoires de l’Euro 2020, le confirme. Ce mélange de générations voulu par Roberto Mancini est plein de belles promesses, à l’image de Nicolo Barella et Moïse Kean.

A respectivement 22 et 19 ans, le milieu de Cagliari et l’attaquant de la Juventus ont tous les deux profité de cette soirée pour ouvrir leur compteur buts en sélection. Le premier a rendu la tâche facile à ses coéquipiers en marquant très tôt, d’une reprise détournée à l’entrée de la surface sur un ballon mal dégagé (1-0, 7e). Le second, titulaire aux côtés de Federico Bernadeschi et Ciro Immobile, a doublé la mise en contre, avec un sang-froid déconcertant, sur une offrande du Laziale (2-0, 74e).

Ce résultat demandera confirmation dès mardi (20h45), contre le Liechtenstein, mais cette Nazionale a presque tout pour redevenir une place forte du football européen: de l’expérience en défense, des milieux comme Marco Verratti et Jorginho qui prennent les choses en main, et de la fougue. Cela devrait suffire pour sortir d’un groupe J dont ils ont pris les commandes, en compagnie de la Grèce et de la Bosnie-Herzégovine, qui ont dominé respectivement le Liechtenstein (0-2) et l’Arménie (2-1).