Les trois points clés de l'UEFA
Rien d'exceptionnel n'est sorti du côté de l'UEFA mardi, si ce n'est le report (attendu) de l'Euro 2021. Pour les Coupes d'Europe, l'inévitable statu quo demeure.
L'Euro
C'était la décision la plus attendue, même si elle ne faisait guère de doute depuis une semaine, ce qui l'a rendue quasiment sans surprise : l'Euro est décalé d'un an, afin de permettre à tous les championnats et diverses compétitions nationales - et bien sûr aux Coupes d'Europe - de se terminer aux quatre coins du Vieux Continent, au 30 juin maximum si la situation le permet. Et comme tout le reste, il y a malheureusement fort à parier que ce ne sera pas aussi simple que ça. Car ce calendrier, au final, ne va être décalé que d'un mois par rapport au planning initial - même s'il induirait un mois de juin très costaud, avec des matchs constamment tous les trois jours.
Les Coupes d'Europe
La question reste entière, car forcément liée à l'évolution de la pandémie de coronavirus : l'UEFA a choisi de ne pas choisir quant à la formule qui permettra d'achever la C1 et la C3. Le Final Eight restera la solution la plus radicale pour la Ligue des Champions, si besoin, et il ne faut donc surtout pas l'exclure (tous les quart-finalistes à Istanbul pour un tournoi final). Un Final Four et la perspective de disputer les quarts et/ou les demies sur un seul match (sur terrain neutre ?) demeurent les autres possibilités, à déterminer donc avec plus de visibilité. On peut imaginer, dans un cas à peu près optimiste, qu'il y aurait très peu d'écart entre la mise en place du calendrier et la tenue effective des matchs.
La saison prochaine
Par un effet domino, il y aura des répercussions sur la saison prochaine, et pourquoi pas même sur la période de préparation à l'Euro qui clôturera l'exercice (dans un scénario qui, là, serait beaucoup plus pessimiste). Un groupe de travail doit déjà déterminer les modifications de l'UEFA en vue de cette saison 2020 - 2021.