Turquie : Özil, ça ne s'arrange pas
Apparu à six reprises avec Fenerbahçe, Mesut Özil, qui avait passé près d’un an sans jouer, peine encore à trouver ses marques en Turquie.
322 jours après sa dernière apparition avec Arsenal, contre West Ham en Premier League, Mesut Özil a enfin rejoué. C’était le 2 février dernier, sous les couleurs de Fenerbahçe, son "club de rêve", lors du déplacement victorieux sur la pelouse d’Hatayspor (1-2), où il est rentré pour le dernier quart d’heure. Après une autre entrée en jeu lors de la défaite dans le derby contre Galatasaray (0-1), il a enchaîné quatre titularisations, pour deux victoires à l’extérieur de sa nouvelle équipe mais deux nouvelles défaites à domicile, avec notamment une élimination en quarts de finale de la Coupe de Turquie contre Basaksehir (1-2, a.p.).
Il sort, le Fener marque
Forcément en manque de rythme, il a eu du mal à se montrer convaincant lors de ses six premières apparitions, ne parvenant pas à marquer ni à délivrer de passe décisive. Des difficultés encore plus criantes dimanche dernier à l’occasion du déplacement à Trabzon. Et si le Fener, aujourd’hui troisième du classement, s’est imposé 1-0 contre Trabzonspor (4e), c’est en grande partie grâce… à la sortie d’Özil peu après l’heure de jeu. Car elle a permis le repositionnement dans l’axe de Dimitrios Pelkas, qui avait débuté sur l’aile et a brillé en numéro 10, inscrivant, d’une jolie frappe en dehors de la surface (76e), l’unique but du match, et son cinquième en Süper Lig, dix minutes après le remplacement de l’ancien Gunner.
Quel rôle dans la course au titre ?
Ce dernier, après avoir multiplié les pertes de balle, est d’ailleurs apparu particulièrement agacé en apprenant qu’il allait céder sa place, et a tenté d’éviter son entraîneur, Erol Bulut, en quittant la pelouse du stade Senol Günes. Les deux hommes ont ensuite assuré qu’il n’y avait aucun problème entre eux. Pour le moment… Ce choix fort de Bulut a en tout cas été beaucoup commenté dans la presse turque, où on estime que le technicien né et élevé, comme Özil, en Allemagne, a su faire preuve d’autorité avec la star. Mais la question de son intégration dans l’équipe va continuer à se poser, alors que le Fener est lancé dans un sprint avec Galatasaray (1er) et Besiktas (2e), qui comptent trois points d’avance à douze journées de la fin. Ce qui promet une fin de championnat passionnante. Mais quel rôle y jouera Mesut Özil ?