Pour la quatrième fois lors de cette édition 2020, la Vuelta va proposer une arrivée au sommet à l’occasion de l’arrivée de la 8eme étape au sommet de l’Alto de Moncalvillo. Toutefois, dans la première moitié du parcours, la traversée des vignobles de Logroño, relativement plate, devrait offrir un terrain de jeu aux coureurs les plus téméraires. Toutefois, après 100 kilomètres de cours et une longue portion en faux-plat montant pour rallier Soto en Carneros, le terrain va changer du tout au tout. En effet, les coureurs auront droit à une première difficulté classée en 2eme catégorie, le Puerto de la Rasa (9,8km à 5,3%). Une montée assez régulière toutefois marquée par deux replats, le premier long d’un kilomètre au premier tiers de l’ascension avant le deuxième, plus court avant les rampes finales à 6%.

L’Alto de Moncalvillo, une montée finale inédite et exigeante

Après une descente rapide, sur le versant le plus ardu concernant la montée, vers Panzares, les coureurs auront un court passage en vallée, de 21 kilomètres, pour récupérer et se préparer à la montée finale. Car l’inédit Alto de Moncalvillo (1ere catégorie, 8,3km à 9,2%) va proposer des pentes terribles, qui pourrait bien préparer le peloton l’ascension de l’Angliru prévue ce dimanche. Si le premier kilomètre ne dépassera pas les 6%, la pente va s’accentuer et atteindre une moyenne de 9% sur les 1000m suivants puis très rarement descendre sous cette barre. Après un passage à 10% peu avant la mi-pente, ce chiffre atteindra 12,5% puis même 15% de moyenne sur un peu moins de 500m après le 5eme kilomètre d’ascension. Jusqu’à la ligne d’arrivée, seuls les 300 derniers mètres ne poseront pas de problèmes aux coureurs. En tout cas, si un leader veut creuser l’écart ou reprendre du temps, cette montée finale propose tous les ingrédients pour y parvenir... si les jambes suivent.