Tour de France 2020 : Un report est souhaitable pour Marc Madiot
Alors que le cyclisme est à l'arrêt depuis plusieurs semaines et qu'aucune date de reprise n'est actuellement envisagée, Marc Madiot a confié être favorable à un report du Tour de France 2020.
Le Tour de France va-t-il revoir sa copie ? Le Président de la République Emmanuel Macron devrait confirmer une prolongation du confinement dans l’Hexagone jusqu’au mois de mai prochain, ce qui devrait retarder d’autant la reprise de l’entraînement pour les cyclistes professionnels malgré l’appel du pied de leur syndicat. La tenue de la Grande Boucle aux dates prévues, du 27 juin au 19 juillet, est toujours plus mise au conditionnel. Interrogé sur le sujet par France Info, Marc Madiot a confié son sentiment. « Il faut plutôt espérer une régulation de l'état sanitaire pour envisager un Tour de France dans les meilleures conditions possibles dans un temps assez proche, mais je n'y crois pas pour la fin du mois de juin et de juillet », assure le patron de l’équipe Groupama-FDJ.
Pour Madiot, le Tour « sera plus tard dans l’été » mais pas à huis clos
Alors que l’UCI consulte depuis plusieurs semaines afin de préparer un calendrier 2020 permettant la tenue des Grands Tours et des Monuments du cyclisme, les organisateurs du Tour d’Italie ont déjà acté le report de l’épreuve. Pour le Tour de France, une reprogrammation serait souhaitable avant la fin de l’été selon le président de la Ligue Nationale de cyclisme. « Je pense que ce sera plus tard dans l'été. Il faut d'abord sortir de la période que nous connaissons et envisager un calendrier qui pourrait permettre aux athlètes de s'entraîner et de se remettre en condition pour participer à un éventuel Tour de France, assure Marc Madiot. On ne prend pas le départ du Tour de France sans préparation physique et sans compétition préalable. » Une Grande Boucle que l’ancien vainqueur de Paris-Roubaix ne voit pas se disputer à huis clos, contrairement à une proposition du Ministre des Sports. « Il me semble délicat sur 4000km de course, d'empêcher la présence du public à un moment ou à un autre », confie-t-il. La décision est désormais dans les mains des organisateurs.