Jumbo-Visma : Dumoulin et Kruijswijk, pas un problème pour Roglic
Dans une équipe Jumbo-Visma riche de trois leaders sur le prochain Tour de France, la concurrence sera relevé en interne mais cela ne va pas poser de problème à Primoz Roglic.
Quatrième du Tour de France 2018 et vainqueur du Tour d’Espagne 2019, Primoz Roglic rêve en grand. Le Slovène, au sein d’une équipe Jumbo-Visma très solide, sera un des candidats à la victoire finale sur la Grande Boucle, qui s’élancera de Nice le 29 août prochain. Mais, à l’image de l’équipe Movistar ces dernières années avec le trio Valverde-Quintana-Landa ou encore de l’équipe Ineos cette année avec la triplette Bernal-Thomas-Froome, la formation néerlandaise aura pas moins de trois leaders sur la route du Tour. Troisième de l’édition 2019, Steven Kruijswijk sera également présent tout comme la recrue phare de l’équipe Jumbo-Visma, Tom Dumoulin. Mais cette concurrence interne ne semble pas poser problème à Primoz Roglic. « Je pense que la situation est assez simple : nous voulons gagner le Tour avec l’équipe et, en fin de compte, c’est le meilleur qui l’emportera, a déclaré le Slovène dans un entretien accordé au quotidien colombien El Tiempo. Je pense que les courses longues de trois semaines sont toujours honnêtes donc, en effet, je suis impatient d’y être et de prendre le départ. »
Pour Roglic, « ça sera comme une reprise après la pause hivernale »
Repoussée de deux mois en raison de la crise sanitaire, le Tour de France est calé quatre semaines après la reprise des compétitions de l’UCI World Tour, prévue le 1er août sur les Strade Bianche. Une situation exceptionnelle qui, selon Primoz Roglic, ressemble à ce qu’il peut vivre habituellement plus tôt dans l’année. « C’est comme si on redémarrait après la trêve hivernale. Tout le monde n’a pas couru depuis un bon moment et, en ce qui me concerne, je n’ai pas un seul jour de course à mon crédit cette année, rappelle le Slovène. Je pense donc que, pour nous tous, ça sera intéressant de se retrouver et de reprendre la compétition. » Première étape du triptyque Tour-Giro-Vuelta, la Grande Boucle pourrait n’être que le premier objectif de cette saison atypique. L’idée de défendre son maillot rouge sur une Vuelta raccourcie de trois étapes reste dans un coin de son esprit. « Je ne sais pas, tout sera possible après le Tour de France mais, à l’heure actuelle, c’est difficile d’échafauder des plans, confie le coureur de la formation Jumbo-Visma. Je vais d’abord me préparer pour le Tour et, ensuite, nous verrons ce qu’il en est. »