Moins de commotions, selon la LNR
La LNR a annoncé mardi une baisse des commotions cérébrales en Top 14 la saison dernière. La commission médicale a relevé 69 cas avérés, c'est-à-dire diagnostiquées par un neurologue 48 heures après la rencontre (HIA3), contre 91 en 2017-2018 et 103 en 2016-2017. "Une baisse significative", selon le président de cette commission, le Dr Bernard Dusfour.
Deux facteurs expliquent cette diminution : "Une plus grande sévérité des arbitres, qui ont sorti davantage de cartons rouges, mais aussi l'aide de l'assistance vidéo, qui permet aux médecins (notamment un spécialiste indépendant des équipes depuis le début de cette saison, ndlr) de revoir des images pendant que le match se déroule et d'intervenir s'ils estiment qu'un choc est suspect", a estimé le praticien.
Ce dernier a également défendu l’initiative prise par la LNR d’autoriser 12 remplacements lors d’un match, et reconduite cette saison.