Ski alpin/Pinturault : « J’ai encore quelques séquelles du coronavirus »
Le skieur français Alexis Pinturault a confié à un journal autrichien avoir eu le coronavirus, ainsi que toute sa famille. Il ressent d’ailleurs encore quelques symptômes.
Le 8 avril dernier, Alexis Pinturault confiait au Dauphiné qu’il était quasi-sûr d’avoir contracté le coronavirus, au vu de tous les symptômes dont il a souffert (fièvre, mal de tête, toux, perte d’odorat…). Trois mois plus tard, le skieur français de 29 ans en est certain : il a bien été infecté par le covid-19 en fin d’hiver. Il a raconté cette épreuve dans les colonnes du journal autrichien Kronen Zeitung : « Ça a commencé avec deux jours de maux de tête. Et de la fièvre, autour des 38°C. Toute ma famille a été contaminée également. Femme, père, frère. Tous. Mais ça n’a pas été un gros problème. Nous l’avons parfaitement bien surmonté. J’ai encore quelques séquelles au niveau du goût, ainsi que du système nerveux, qui est un peu endormi. Je suis en bonne santé, c’est le plus important. Et j’ai des anticorps contre le Covid même si personne ne sait combien de temps ils sont efficaces », raconte Alexis Pinturault, qui s’était mis à l’isolement dans l’hôtel familial, à Courchevel en Savoie.
La plus belle saison de la carrière de Pinturault
En 2019-20, le skieur français a signé la plus belle saison de sa carrière, avec six victoires en Coupe du Monde (slaloms géants de Sölden, Garmisch et Hinterstoder, slalom de Val d’Isère, combinés de Bormio et Hinterstoder) et semblait à deux doigts de remporter le premier gros globe de cristal de sa carrière. Alors qu’il pointait à 54 points d’Aleksander Aamodt Kilde avec encore un slalom et un géant à disputer, soit deux disciplines où il est supérieur au Norvégien, les deux courses ont été annulées en raison de la pandémie de coronavirus, laissant Kilde triompher. Mais si la saison 2020-21 peut se dérouler normalement, Alexis Pinturault sera le grand favori pour remporter ce gros globe et ainsi succéder à Luc Alphand, le dernier Français à s’être couvert de cristal, en 1997.