Le début de la saison de Coupe du Monde de ski alpin est décidément compliqué. Alors que seul le slalom géant masculin a pu avoir lieu à l’occasion du traditionnel week-end d’ouverture organisé sur le glacier du Rettenbach, à Sölden, les plans établis de longue date par la Fédération Internationale de ski (FIS) ont été contrarié par la météo. En effet, alors que la saison des épreuves de vitesse devait démarrer le week-end du 30 octobre puis celui du 6 novembre sur la piste transfrontalière menant de Zermatt à Cervinia, au cœur d’une polémique liée à l’environnement et aux infrastructures, ont été annulées en raison de températures trop élevées sur le bas de la piste. Les conditions de sécurité ne pouvant pas être réunies, la FIS a rapidement pris la décision d’annuler ce qui devait être une première, sans toutefois reprogrammer ces épreuves de vitesse au calendrier. En conséquence, la saison devait reprendre le week-end prochain avec les slaloms parallèles organisés dans la station autrichienne de Lech-Zürs.

La météo peu propice au ski

Mais, par l’intermédiaire d’un message publié sur le compte Twitter officiel dédié au ski alpin, la FIS a mis fin au suspense. « En raison du temps froid malheureusement trop tardif et des prévisions météorologique toujours défavorables, les slaloms parallèles de Lech-Zürs sont annulés », annonce ainsi la fédération sur le réseau social. Seules épreuves de ce type au calendrier de la saison 2023 de la Coupe du Monde de ski alpin, ces deux slaloms parallèles n’ont pour le moment pas été reprogrammés et pourraient ne pas retrouver de place d’ici la fin de la saison. En conséquence, la reprise de la compétition est reporté d’une semaine supplémentaire concernant le circuit féminin avec deux slaloms prévus dans la station finlandaise de Levi. Pour ce qui est de la Coupe du Monde masculine, le rendez-vous est désormais pris pour le week-end des 25, 26 et 27 novembre avec une descente et deux Super-G dans la station canadienne de Lake Louise.