La valse des coachs remise aussi à plus tard
Le décalage inévitable de la fin de saison ne changera pas la donne pour les grands entraîneurs européens. Il y aura toujours des mouvements sur les bancs, dont certains d'envergure.
En France
Thomas Tuchel en sécurité sur le banc du Paris Saint-Germain, ça n'existe pas. La question se posera donc inévitablement, ce qui ne sera sans doute pas le cas pour Rudi Garcia à Lyon. Peut-être plus, en revanche, pour André Villas-Boas à l'OM et surtout Claude Puel à l'ASSE, s'ils ne sont pas satisfaits.
En Italie
La situation semble à peu près claire pour les cadors en Serie A, et dans les deux sens : tout va bien pour Simone Inzaghi (Lazio) ou Antonio Conte (Inter), en revanche Maurizio Sarri ne devrait pas faire de vieux os à la Juventus, où il ne parvient pas à s'acclimater malgré les résultats qui demeurent très bons.
En Angleterre Pep Guardiola a beau clamer qu'il resterait à City en D4, une suspension européenne pourrait influer son jugement... Jürgen Klopp (Liverpool) ou José Mourinho (Tottenham) ne devraient pas partir, pas plus que Frank Lampard (Chelsea) ou Mikel Arteta (Arsenal). C'est moins évident pour Ole Gunnar Solskjaer (MU).
En Espagne
Zinedine Zidane est fragilisé par définition au Real, malgré son statut de légende vivante. Quant à Quique Setién, difficile de ne pas y voir autre chose qu'un fusible de remplacement au Barça. Enfin Diego Simeone, requinqué par la qualification en C1 face à Liverpool, finira-t-il par quitter un jour l'Atlético ?